Devoir de Philosophie

Les Paysans de Balzac (résumé)

Publié le 16/11/2018

Extrait du document

balzac

« La Première Société de Soulanges ». Description de Soulanges dont le maire, Saudry, a épousé l'ancienne dame de compagnie de la comtesse. Du notaire Lupin au pharmacien Vermut, tous les bourgeois méprisent hautement les paysans de La-Ville-aux-Fayes. Avec Rigou, qui arrive, ils cherchent le moyen de perdre définitivement Montcornet. Avec le temps, malgré les tentatives d'apaisement du général, le mécontentement grandit chez les paysans, qui décident de passer à l'attaque.

 

Septembre 1823. Blondet, après un séjour à Paris, revient aux Aigues. Le lévrier du garde Michaud est tué par un paysan surpris en train de détruire un arbre. Peu après, Michaud lui-même est assassiné par les paysans; sa femme meurt en accouchant. Pour découvrir le coupable, Montcornet fait venir de Paris un agent de la Sûreté, qui, se faisant passer pour un ouvrier chassé par le châtelain, se mêle aux villageois.

 

Mai 1824. Le policier l'ayant averti des dangers qu'il court, le général se résigne à vendre les terres; tous les lots vont à Rigou.

Les Paysans

 

Dernière grande œuvre de Balzac, les Paysans devaient dominer l’ensemble de la production, tant par le développement du récit que par l’ambition des thèmes abordés. Balzac médita longtemps ce livre « considérable ». Après un premier jet en 1838, l’œuvre est reprise en 1844, puis encore une fois interrompue. En définitive, seul le quart du projet initial a pris forme : la première partie de l’œuvre est publiée en feuilleton dans la Presse, en décembre 1844. A partir du schéma laissé par Balzac, sa veuve bouclera le récit tant bien que mal, n’hésitant pas à rédiger elle-même les transitions. L’œuvre, retouchée, paraîtra en 1855.

 

Synopsis. — « Qui terre a guerre a », 6 août 1823. Lettre de Blondet à Nathan, qui présente le domaine des Aigues, propriété d'un général de l'Empire, le comte Montcornet. Dans ce décor, aujourd'hui disparu, s'est déroulée une « histoire doublement horrible ».

 

Blondet rencontre dans la vallée de l’Avonne un « Diogène campagnard » (le père Fourchon, occupé à chasser la loutre), qui le dupe. François Tonsard a bâti une maison entre le château et le village, en exploitant la crédulité de l'ancienne propriétaire, la cantatrice Mlle Laguerre. Après avoir épousé la fille du père Fourchon, il crée le cabaret du Grand-I-Vert, où se réunissent quotidiennement les paysans, qui volent le comte en toute impunité.

 

Vers 1791, Mlle Laguerre fait de Gaubertin son intendant. Celui-ci. par des malhonnêtetés répétées, s'enrichit rapidement. Il est chassé par Montcornet, qui reconnaît en lui un fripon, mais, par ruse, il parvient à faire nommer comme intendant des Aigues Adolphe Sibilet, son parent, qui s’installe en automne 1817. En 1821, la vente du bois de sa propriété pose au général des problèmes qu'il ne sait résoudre.

 

1823. Pour sauver les Aigues du pillage, Montcornet va voir le procureur général, qui, craignant des catastrophes, lui conseille de fermer les yeux. L'attitude hostile des paysans, notamment des Tonsard, inquiète la comtesse. Le père Tonsard médite un plan destiné à l'effrayer pour la faire partir. Rigou, un usurier lubrique, a demandé à Sibilet d'obtenir l'interdiction de glaner. Certain que les paysans se révolteront devant une telle mesure, il prévoit la perte du général.

balzac

« BALZAC " La Première Société de Soulanges».

Description de Soulanges dont le maire.

Saudry, a épousé l'ancienne dame de compagnie de la comtesse.

Du notaire Lupin au pharma­ cien Vermut.

tous les bourgeois méprisent hautement les paysans de La-Ville-aux-Fayes.

Avec Rigou.

qui arrive.

ils cherchent le moyen de perdre définitivement Montcornet.

Avec le temps, malgré les tentatives d'apaisement du général.

le mécontentement grandit chez les paysans.

qui décident de passer à l'attaque.

Septembre 1823.

Blondet.

après un séjour à Paris.

revient aux Aigues.

Le lévrier du garde Michaud est tué par un paysan surpris en train de détruire un arbre.

Peu après.

Michaud lui-même est assassiné par les paysans: sa femme meurt en accouchant.

Pour découvrir le coupable, Montcornet fait venir de Paris un agent de la SOreté.

qui.

se faisant passer pour un ouvrier chassé par le châtelain.

se mêle aux villageois.

Mai 1824.

Le policier l'ayant averti des dangers qu'il court.

le général se résigne à vendre les terres: tous les lots vont à Rigou.

1837.

Le général.

qui a repris du service.

meurt.

La com­ tesse épouse Blondet.

En passant près de l'ancienne pro­ priété, les deux époux découvrent un paysage méconnais­ sable la campagne.

morcelée.

ressemble à «la carte d'échantillons d'un tailleur».

Les paysans, dans lesquels l'imagerie de l'époque voit des sous-hommes, violents, ivrognes et paresseux, ont la sauvagerie des Mohicans de Fenimore Cooper.

A l'image des Tourangeaux qui, en 1825, ont assassiné Paul-Louis Courier, les Bourguignons de Balzac se définissent par le pillage et le meurtre banalisés.

Ils braconnent sur les propriétés privées, font périr les arbres, tuent le garde Michaud et obligent Montcornet à vendre.

Par leurs mœurs, les paysans appartiennent à une humanité dégra­ dée : abrutis par l'alcool, ils se battent, hurlent, prati­ quent l'inceste (les fils et les filles de Tonsard, par exem­ ple, dorment dans le foin, « blottis comme des animaux » ).

Exception qui confirme la règle, Niseron est sobre, travailleur, honnête : à lui seul, il représente « toute la probité de la commune ».

De cet avilissement, le peu d'intérêt porté à la religion est le signe.

Préférant le café à l'église (le cabaret du Grand-I-Vert est un« vrai nid de vipères»), les villageois de La- Ville-aux-Fayes restent foncièrement étrangers aux valeurs morales : « comme les paysans sont sans principes religieux, il se passe des choses affreuses ».

La classe paysanne se jette comme un fauve sur 1 'aris­ tocratie et lui vole tout autant ses richesses que sa substance vitale.

Tonsard, par exemple, chez qui se déci­ dera l'assassinat de Montcornet, bâtit sa maison avec les pierres des Aigues.

Mais le propriétaire, par sa faiblesse (Montcornet paraît un «Titan>>, alors qu'il «recèle un nain >>) et son manque de discernement, incapable de vivre en harmonie avec le peuple, est également respon­ sable de cette situation malsaine.

Aussi les paysans for­ ment-ils un groupe humain mouvant, qui fait peser sur l'avenir une claire menace : «Cet élément insocial créé par la Révolution absorbera quelque jour la Bourgeoisie, comme la Bourgeoisie a absorbé la Noblesse ».

Le véritable vainqueur du combat qui oppose présen­ tement paysannerie et noblesse est la bourgeoisie.

Manœuvrant dans l'ombre les paysans, obsédés par les profits à réaliser, les maires et les notables des commu­ nes proches du château favorisent les exactions qui, à terme, vont engloutir, semble-t-il, les fondements de la civilisation : la propriété privée, l'Etat, mais aussi le sens de la beauté qui s'exprime alors dans les Aigues, séjour et rêve de , Actes du Congrès "Stendhal, Balzac et le réalisme" (Aux erre , mai 1976), Presses universitaires de Grenoble; Thierry Bodin, «l'Accueil aux Paysans, de l'anathème à la glo ir e>> , Année balzacienne, 1977.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles