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Les Souffrances du jeune Wether de GOETHE

Publié le 22/02/2012

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L' oeuvre débute le 4 mai 1771 par la première lettre que / Werther envoie à son ami Wilhem. Cette correspondance constitue en elle-même les deux premiers livres de ce roman qui en comporte trois. Dans le dernier, intitulé "L'éditeur au lecteur", le récit s'achève par le témoignage d'un narrateur ("l'éditeur"). A la voix subjective du héros se substitue donc l'objectivité d'un regard extérieur. ?
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« Les souffrances du jeune Werther (Goethe) Cette œuvre est le premier roman que publie Goethe à seulement 25 ans (1749-1832).

Tout d'abordavocat, il rencontre succès et scandale en publiant Les souffrances du jeune Werther en 1774.

Il mène durant sa vie une carrière politique et administrative en parallèle de son statut reconnu d'écrivain allemand.

Il est le premierdont les œuvres ont franchi les frontières de l'Allemagne et conquis le monde.

Il a écrit de nombreux romans etessais, comme : Faust, Edgmont, Torquato Tasso, Divan occidental et oriental, et beaucoup d'autres poésiesteintées de l'esprit d'un homme qui a vécut les guerres et les transformations sociales les plus diverses.

Goethe signe sa première œuvre sous la forme d'un roman épistolaire contant les souffrances d'un jeune penseurcondamné à ne jamais être heureux.

Le début du texte est un éloge somptueux fait à mère nature et à sa« merveilleuse sérénité ».

Werther goûte au plaisir de ne faire qu'un avec la nature, mais, bien qu'il soit heureux, unecompagne lui manque.

C'est alors qu'il rencontre Charlotte, celle qui deviendra son unique raison de vivre.Commence une série d'émois irrépressibles que Werther tente d'expliquer à son ami Wilhelm, confident de ses songesles plus intimes.

Le bonheur, bien qu'il ne soit qu'illusion, envahit le jeune homme et le submerge tout entier.« (Lettre du 16 juillet) « Je sais ce que je suis quand je suis auprès d'elle ».

Mais ses rêves s'écroulent lorsque lefiancé de Charlotte, Albert, revient de voyage et met un frein aux passions de Werther.

L'homme sombre alors dansla pire des souffrances, et son esprit romantique et rationnel à la fois le conduit à envisager la mort comme uniqueissue à l'enfer d'une vie sans amour.

Certaines éditions ont donné au roman le titre : « Les passions du jeune Werther », car Werther est un hommedont les passions n'ont pas de limites.

Il passe toutes ses journées seul dans les bois, à la recherche d'une véritéraisonnable dont il pourrait affubler les hommes.

Puis il savoure avec délice l'extase de la passion amoureuse,« (Lettre du 13 juillet) Combien je m'adore depuis qu'elle m'aime ! ».

Il puise toute l'énergie vitale que dégageCharlotte.

Ses réactions toujours excessives montrent combien son âme est sensible et son cœur passionné.Lorsqu'il se voit séparé de sa bien aimée, il n'a d'autres choix que d'écouter son cœur blessé, qui ne cesse del'accabler, et de renoncer à la vie en son hommage.

Mais Werther n'est pas seulement amoureux, il est égalementivre de ses réflexions : lui qui a perdu son génie pictural, se transforme en un magnifique poète dont toute lasensibilité s'exprime à travers les lettres.

Goethe rend admirablement le paradoxe de l'âme passionnée : à la foisnoyée de bonheur et plongée dans le plus complet désarroi ; il en imagine l'issue tragique et fatale, la passion estdonc selon lui, mortelle à l'homme : mais Werther aurait-il jamais été un homme sans Charlotte ? J'ai trouvé cette œuvre bouleversante et j'ai compris pourquoi des siècles de lecteurs se sont passionnés pourcet ouvrage.

Sans forcément partager la totalité des opinions de Werther, on ne peut que respecter son geste final,et admirer avec quelle poésie Goethe présente la violence et le déchirement de son âme.

Les souffrances du jeune Werther montrent bien avec quelle cruauté le cœur humain peut être meurtri, et à quel point une vie sans passion, quelle qu'elle soit, se révèle futile et vide.

Bien que le héros finisse « au fond de l'abîme humain » et qu'il prône lesuicide comme noble échappatoire, sa force m'a fait figurer le prix d'une vie, le poids d'un homme seul face à lanature, et mieux encore : combien est chanceux celui qui jamais ne se pose ces questions...

« (Lettre du 1 er juillet) (…) personne ne connaît l'étendue de ses forces avant de les avoir mises à l'épreuve ».. »

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