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Les structures élémentaires de la parenté Chapitre I de Levi-Strauss

Publié le 18/08/2012

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Enfin, dans la dernière partie de son introduction, Levi-Strauss tire une définition de la culture et de la nature. Il déduit que lorsqu’un comportement est imposé par une règle, ce comportement dépend de la culture. D’autre part, selon lui, ce qui est universel dépend de la nature, puisque si un comportement est naturel, il est constatable chez tous les individus, donc est universel. A l’inverse, si un comportement est universel, c’est qu’il n’y a pas de différence d’un groupe d’individus à un autre, donc l’universel ne peut relever de la culture. Donc la règle se rapporte à la culture, et l’universel à la nature. Levi-Strauss après avoir affirmé cela, apporte une contradiction en prenant l’exemple de la prohibition de l’inceste. Celle-ci présente les caractéristiques de la culture et de la nature, elle est universelle, mais imposée par une règle. La prohibition de l’inceste est une règle car elle varie en fonction des sociétés, en fonction de ce qui est considéré comme proche parent, mais en même temps cette prohibition est présente dans toutes les sociétés humaines, elle est toujours sanctionnée que ce soit par la peine de mort, la réprobation ou la moquerie. Ainsi, l’auteur nous met face à une contradiction, à quoi se rattache la prohibition de l’inceste ? A la culture, car la notion d’inceste est variable d’un groupe que l’on appelle société à l’autre ? A la nature, puisque cette interdiction est commune à tous les hommes, et à toutes les sociétés ? 

« de faire de la culture ce qu'elle est, un état à part de la nature.

Dans la nature, celle-ci impose, la norme, qui dans l'hérédité biologique.

Dans la culture, la norme estprésente par la tradition externe (par l'éducation, la parole ou l'écriture).

Donc, les singes, même s'ils ont des pratiques sexuelles très différentes d'un groupe à l'autre,l'absence de norme regroupant tous ces groupes, ne permet pas de dire que le singe se trouve à l'état de culture.

Il est ainsi à l'état de nature, avec une variété despratiques. Enfin, dans la dernière partie de son introduction, Levi-Strauss tire une définition de la culture et de la nature.

Il déduit que lorsqu'un comportement est imposé parune règle, ce comportement dépend de la culture.

D'autre part, selon lui, ce qui est universel dépend de la nature, puisque si un comportement est naturel, il estconstatable chez tous les individus, donc est universel.

A l'inverse, si un comportement est universel, c'est qu'il n'y a pas de différence d'un groupe d'individus à unautre, donc l'universel ne peut relever de la culture.

Donc la règle se rapporte à la culture, et l'universel à la nature.

Levi-Strauss après avoir affirmé cela, apporte unecontradiction en prenant l'exemple de la prohibition de l'inceste.

Celle-ci présente les caractéristiques de la culture et de la nature, elle est universelle, mais imposéepar une règle.

La prohibition de l'inceste est une règle car elle varie en fonction des sociétés, en fonction de ce qui est considéré comme proche parent, mais en mêmetemps cette prohibition est présente dans toutes les sociétés humaines, elle est toujours sanctionnée que ce soit par la peine de mort, la réprobation ou la moquerie.Ainsi, l'auteur nous met face à une contradiction, à quoi se rattache la prohibition de l'inceste ? A la culture, car la notion d'inceste est variable d'un groupe que l'onappelle société à l'autre ? A la nature, puisque cette interdiction est commune à tous les hommes, et à toutes les sociétés ? Levi-Strauss présente le fait que toutesociété, si on prend le point de vue d'une autre société plus restrictive, fait exception à cette interdiction de l'inceste.

En effet les modalités de définition de l'incestevarient d'une société à l'autre, donc chaque société est l'exception d'une autre.

Pour savoir si la prohibition de l'inceste est à rapporter à la culture ou à la nature, il fautse demander s'il existe des sociétés où l'inceste n'est pas prohibé.

Levi-Strauss y répond en nous disant qu'il n'existe aucune société où le mariage est autorisé avectous les parents, et lorsque certaines unions entre deux proches parents sont autorisées, elle ne l'est pas forcément pour tous les individus mais est soumis à certainscritères.

L'auteur dresse une série d'exemples qui montrent les modalités selon lesquelles l'inceste est autorisée dans certaines sociétés.

A Madagascar, l'union avecune sœur, la mère, ou une cousine est interdite seulement pour le peuple, car pour les chefs et les rois, seule l'union avec la mère est prohibée.

En Egypte ancienne, ilsemblerait que l'inceste était permis pour les artisans et les fonctionnaires ainsi que pour les chefs.

Dans la région du Samoa, le mariage avec une sœur ainée estautorisé alors qu'avec sœur cadette, le mariage est interdit.

Avec ces exemples, l'auteur nous démontre le caractère universel de la prohibition de l'inceste et doncapparemment, de son rapport à la nature ainsi que la diversité, et l'aspect relatif, de ce qui est considéré comme l'inceste. Ainsi, Levi-Strauss introduit ainsi le sujet de son œuvre.

Il présente à la fin de ce premier chapitre des Structures élémentaires de la parenté les interrogations qu'il sepose à ce sujet, d'où vient l'inceste ? Pourquoi les sociétés autorisant le fratricide et l'autophagie, interdits dans notre société, prohibent pourtant cette pratique ? Lereste de cette œuvre traitera de ce sujet.

Le débat sur l'état de nature et de culture lui a permis de montrer la difficulté à identifier les pratiques naturelles des pratiquesculturelles, et la difficulté de rapporter la prohibition de l'inceste à l'un de ces états.. »

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