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Les viloences scolaires

Publié le 13/04/2012

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FICHE DE LECTURE

Thème traité : Les violences en milieu scolaire.

Références : CARRA, Cécile, FAGGIANELLI, Daniel, Les violences à l’école. Paris, Que sais-je ?, PUF. [1]

Date : Octobre 2011.

Auteurs : Cécile Carra et Daniel Faggianelli sont sociologues et chercheurs au laboratoire de recherche en éducation et formation RECIFES[2]. Ils enseignent tous deux à l’Université d’Artois. Leurs thèmes de prédilection sont les violences juvéniles et la délinquance[3].

D’autres chercheurs ont investigué sur le même sujet avec des approches différentes :

Laurent Mucchielli est un sociologue qui étudie les violences et les discriminations de tous types dans notre société. Il a fait de nombreuses études sur les effets de la présence de vidéosurveillance dans les écoles.

Dans son ouvrage, La violence paru également dans la collection Que sais-je ?, Yves Michaud fait une étude de l’évolution de la violence au cours de l’histoire et dans différents contextes. Il en donne une définition qui sera reprise dans l’ouvrage ici présenté. Il établit des parallèles entre les différents contextes où surgissent des violences juvéniles.


[1] Tous les numéros de page après les citations contenues dans cette fiche de lecture se rapportent à cette édition.

[2] RECIFES Recherches en Éducation Compétences Interactions Formations Éthique Savoirs

[3] Pour connaître en détail le parcours et les publications de ces auteurs  il suffit de cliquer sur : http://www.univ-artois.fr/recherche/unites-de-recherche/recifes/equipe et d’ouvrir leur curriculum vitae ou bibliographie.

 

 

« CARRA, Cécile, ESTERLE-HEDIBEL Maryse (coord.), « Tendances européennes de la recherche sur les violences et déviances en milieu scolaire », International journal on Violence and School, 10, 11 : Violences et déviances à l’école : perspectives européennes, 2009. CARRA, Cécile, FAGGIANELLI, Daniel, « Le rôle du climat d'école sur les violences scolaires », V.E.I.

Diversité, 161 : Question de...

climat scolaire, p.107-117, (2010). Résumé analytique : Les violences à l’école : nouveau mal de notre société? « C’était mieux avant ! ».

Cette phrase parsemée dans le discours des medias et reprise par le quidam ne s’applique pas aux violences scolaires.

En effet, au cours des âges ont été recensé des faits violents voire très violents au sein de l’école.

De plus, dès l’Antiquité la tendance à idéaliser la discipline et l’éducation des élèves d’un temps passé existe.

Il ne peut donc être affirmé qu’il y a eu un passage de l’élève discipliné à l’élève irrespectueux.

On ne peut donc donner l’explication d’un certain laxisme de notre modernité comme la source des maux des violences actuelles. Si ce n’est donc pas au laxisme et à une politique de l’enfant roi alors à quoi sont dues les violences scolaires? Les auteurs soulignent que les causes de la violence sont assez difficiles à cerner car dues à de multiples facteurs qui varient d’un environnement à l’autre.

Ils émettent différentes hypothèses permettant d’expliquer les violences scolaires, les étudient pour finalement les écarter ou les nuancer par des statistiques et observations sur le terrain.

Entre ces hypothèses sont mentionnées les comportements antisociaux et facteurs de risque, les inégalités socioscolaires, l’« effet établissement ».

C’est cette dernière qui, selon les études comparatives entre les établissements scolaires, jouera un rôle déterminant .

« Par ailleurs, si d’un établissement à l’autre, des inégalités sociales peuvent s’identifier à l’identique, leur taux de violence peut être variable » p.84 Mais plus concrètement, quels types de violences sont recensés dans les études ? : Les écoles ne sont pas le lieu de violence et de crimes que décrivent les médias.

Les élèves et les enseignants se disent d’abord victimes de faits mineurs et de manque de respect. Qui sont les victimes/auteurs des violences ? « La violence à l’école n’est plus violence de l’école, mais devient celle des élèves agressant l’école et ses représentants » p.

32.

Cette interprétation largement diffusée dans les medias omet que les statistiques mettent en avant une large part des violences dirigées contre les élèves.

Ces violences sont faites en grande partie par d’autres élèves. Mais 48% 4des victimes elles-mêmes se déclarent aussi auteurs de violence.

En conclusion, des catégories figées entre oppresseurs et victimes ne doivent pas être conçues. Dans quels types d’établissements ont lieu ces violences ? Des actes de violences scolaires sont recensés aussi bien dans le primaire que dans le secondaire et dans des établissements accueillant des élèves issus de CSP 5très diversifiées.

Il est donc faux de croire que les violences scolaires 4D’après une enquête articulant victimation et violences autodéclarées.5CSP: Classe Socio Professionnelle. »

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