Devoir de Philosophie

L'ile au trésor

Publié le 05/04/2013

Extrait du document

Robert Louis Stevenson (1850-1894) renonça aux carrières d'ingénieur et d'avocat auxquelles il était préparé pour se consacrer au roman d'aventures, dans la lignée de Robinson Crusoé de Daniel Defoe et de David Copperfield de Charles Dickens. L 'Ile au trésor ( 1883) le rendit célèbre.

« EXTRAITS - ---- --~ «Un serpent souleva sa tête au-dessus du rocher.,.

Jim et le docteur découvrent la carte Le papier avait été scellé en plusieurs endroits avec un dé en guise de cachet ; le même dé, peut-être, que j'avais trouvé dans la poche du capitaine.

Le docteur leva les cachets avec précaution, et alors apparut le plan d'une île, avec latitude et longitude, profondeurs, noms des collines, baies, passes, et tous les renseigne­ ments nécessaires pour amener un navire sur ses côtes à un mouil­ lage sûr.

Elle avait environ neuf milles de long sur cinq de large, figurant, pour ainsi dire, un gros dragon debout, et offrait deux 1 mouillages bien abrités, et, dans la partie cen­ trale, une colline appe­ lée la Longue- Vue.

Il y avait plusieurs annota­ tions, d'une date posté­ rieure, principalement trois croix à l'encre rouge, deux dans la partie nord de l'île, une au sud-ouest, et, à côté de cette dernière, de la même encre rouge et en caractères petits et nets( ...

): le gros du trésor est là.

Les pirates ont des lois que Jim découvre avec stupeur -Silver, vous avez été longtemps mon camarade, vous ne l'êtes plus.

Si je meurs comme un chien, je mourrai dans mon devoir.

Vous avez tué Alan, n'est-ce pas ? Allons! tuez-moi aussi, si vous pouvez, mais je vous défie.

Ce disant le brave garçon tourna le dos au coq et se dirigea vers le rivage.

Il ne devait pas aller loin.

John se cramponnant à une branche, dégagea de son aisselle sa béquille et la lança à toute volée.

Avec une violence foudroyante le projectile atteignit le pauvre Tom, pointe en avant, droit entre les épaules.

Il leva les bras, poussa un vague soupir et s 'abattit.

( ...

) Agile comme un singe, Si/ver était déjà sur lui et par deux fois enfonçait son coutelas jusqu'au manche dans ce corps inerte.

De ma cachette, je l'entendis ahaner en frap­ pant.

Jim, devant le danger, prend de plus en plus d'assurance -Un pas de plus, Mr.

Hands, etje vous fais sauter la cervelle ! ( ...

) Il dut, pour parler, ôter la dague de sa bouche, mais il ne fit pas d'autre mouve­ ment.( ...

) Je buvais ses paroles en souriant, aussi vain qu'un coq sur un mur, quand, au même instant, il ramena sa main droite sur son épaule.

Quelque chose siffla en l'air comme une flèche ; je sentis un choc puis une douleur aiguë, et me trouvai cloué au mât par l'épaule.

Dans l'horrible douleur et la surprise du moment, - je ne puis dire si ce fut de ma propre volonté, et je suis certain que ce fut sans but conscient, -mes pistolets partirent tous deux, et tous deux m'échappèrent des mains.

Ils ne tombèrent pas seuls : avec un cri étouf f é, le patron de chaloupe lâcha les haubans ei plongea la tête la pre­ mière dans l'eau.

«On m'avait chargé de mettre en sacs l'or monnayé.

,.

, NOTES DE L'EDITEUR trésor, sur ces quelques centimètres carrés d'un plan géométral.

" » J.-Y.

Tadié, si souvent employé, par la qualité du style, la précision des descriptions et des manœuvres.

( ...

)Stevenson a eu l'idée de faire voir et conter par un enfant.

Dès lors tout reprend une fraîcheur nouvelle, et l'aventure, dans sa réalité, ne se distingue pas de la rêverie du jeune garçon d'humble condition qui découvre un monde adulte qui l'enchante et le terrifie.

» Michel Mohrt, «L'ile au trésor», La Revue des Deux Mondes, 1974.

« Pour amuser un enfant, pendant un été pluvieux, Stevenson dessine la carte d'une île imaginaire, coloriée avec soin ; sa forme l'enchante, et il l'appelle" l'Ile au trésor": "Les futurs personnages du livre, écrit-il, commencèrent à apparaître dans des bois imaginaires, et leurs visages basanés, et leurs armes brillantes.

( ...

) Ils allaient et venaient, combattaient et chassaient un t Harlingue-Viollet 2, 3, 4, 5 gravures de G.

Roux , éd.

Hetzel, Paris, t 885 Le Roman d'aventures, PUF, 1982.

«Pour notre plaisir, le romancier reprend tous les éléments de la " vieille histoire romanesque".( ...

) La goélette, l'or caché, les chansons de matelots, et le drapeau noir et les termes de navigation, le vocabulaire enchanté de la marine à voile, les drisses, les focs et l'artimon ...

Il redore cet arsenal, STEVENSON 03. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles