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Livre : Daniel ROCHE, Histoire des choses banales. Naissance de la consommation XVIIIème-XIXème siècle

Publié le 21/08/2012

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La nécessité pure du vêtement en est bien sur un élément primordial, les pauvres n’ayant qu’un minimum de linge. Enfin, la mode et l’achat dépensier est un troisième facteur qui marque un début de grande consommation voire de consommation de masse dans la société. Il est intéressant d’étudier la mode de l’époque. Au XVIIème, 47% des vêtements étaient des chemises, 30 % au XVIIIème dans les dépôts. (p. 227) Enfin, il est important de retenir de cet ouvrage quelques éléments concernant l’alimentation, premier facteur de dépense. Toutefois on retiendra une monotonie de l’alimentation rurale par rapport à plus de diversité alimentaire dans les villes. (p.244) La qualité est médiocre et la quantité n’existe pas chez les pauvres. Il y a ainsi là aussi une différence considérable entre à la fois ville et campagne et surtout pauvre et riche. Le blé est présent sur toutes les tables et sous différentes formes. Le vin tient également une place prépondérante. Il y a une grande diversité du vin selon les régions.

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« Daniel Roche nous propose ainsi dans cet ouvrage un vaste historique de l’ordinaire des gens du XVIIIème siècle.

Dans une écriture riche, il a réussi à constituer untrès bon travail de recherche.

Le résultat y est très intéressant et permet de comprendre la naissance de notre consommation ordinaire et de notre quotidiend’aujourd’hui.

On regrettera parfois un peu plus de concrétisation exemplifiée dans ses analyses souvent très abstraites.

Cet ouvrage constitue certainement unouvrage incontournable pour toutes recherches sur l’histoire culturelle et sociale voire économique du Siècle des Lumières.. »

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