Luigi PIRANDELLO : Henri IV

« Le discours de ce pseudo-empereur, joug/anf avec les masques.

nous en­ voûre du comme n ce­ me/li à /afin .

Ce rôle fur magis rral eme nr inrerpréré en France par le g rand J ean Vilar.

Le livre La folie comme ultime recours A la suite d'un e cavalcade historique en costume tradition­ n e l, un étudiant es t subitement désa rçonné .

Il perd du coup la raison et se prend pendant douze ans pour l 'empereur Henri IV ct' Allema gne dont il avait endossé la ten ue.

Pour entretenir l'illusion , parents et am is transforment sa demeure en palai s royal et l'entourent de serv iteurs déguisés en cour­ tisans.

Lor s d'une visite de Mathilde Spina , la jeune marquise qui l' accompagnait le soir de la cavalcade et dont il était amoureux , de so n amant Belcredi , le rival de Hemi qui provo­ qua sa chute afin de se débarrasser de lui, et d'un médecin venu pour g ué rir 1 'aliéné, Henri, bouleversé par la vue de Belcredi, reco uvre la raison.

Il décide alors de continuer l' illu­ s ion , jou ant cette fois en toute lucidité son rôle.

Cependant, le médecin , pour qui la folie de Henri ne fait aucun doute, ima­ gine un s tratagème.

Il espère, en faisant porter à Frida , fille de Mathilde, le costume de sa mère , replonger 1 'esprit du malade quelques années auparavant et déclencher un déclic salutaire.

A la vue de Frida, si re sse mblante à Mathilde , H enr i, pris de panique, croit êtr e re devenu fou.

Instruits par les serviteu rs de la supercherie d'H enri , Mathilde et Belcredi accourent.

Henri, le dos au mur , tue Belcredi , s'installant d éfinitivement par ce geste dans sa folie.

Le drame de la condition humaine C 'est en 1922 que Luigi Pirandello crée au théâtre de Mi lan cette histoire de fou véritable pendant douze années qui, brusquement guéri, se retrouve ayant atteint l 'âge mûr , sans rien savoir de sa jeunesse écou lée, et décidant de renouer avec la folie au moyen de la sim ulation parce que le monde 1 'ennui e.

Il se soustrait par là à un destin misérable, non soumi s comm e les autres aux viciss itud es qu'implique la notion de temps, incarnant un personnage qui ne relève plus que du passé.

Sans aucun doute l'une des pièces les plu s repré­ se ntativ es du théâtre pirandellien par son admirable pathétique sur la condition humaine .. »