Devoir de Philosophie

Marcel AYMÉ : Contes du chat perché

Publié le 07/09/2012

Extrait du document

Ce qui retient tout d'abord le lecteur des Contes du chat perché (1939), c'est ce naturel inimitable, presque miraculeux, qu'ils gardent dans l'irréel. La ferme des gracieuses fillettes, Marinette et Delphine, est une vraie ferme. (...) Cette greffe adroite du récit sur le réel permet ensuite de charmants départs pour la fantaisie. Le cochon échappe à son sort, en prenant les ailes de la buse. La panthère, instruite par le canard, perd ses mauvais instincts et devient le boute-en-train de la ferme. II est vrai que la chair appétissante du cochon la rend à sa vraie nature. Mais elle mourra en criant son remords.

Les Contes du chat perché sont devenus un classique de la littérature enfantine et scolaire.

« Les Contes du ch at p e rch é sont devenus un classique de la littérature enfant ine et scolaire.

Le livre Des contes pour enfants L e livre commence par le conte de « La Patte du chat ».

Le c hat de la ferme a 1 'habitude de faire pleuvoir en passan t sa patte derrière les oreilles , ce qui lui permet de rester bien au chaud dans la mai so n.

Les fillettes n'h ési tent pas à utiliser ce stratagème pour éviter une visite à une tante qu 'elles détestent.

Le chat est ainsi l'allié précieux de Delphine et Marinette contre la méchanceté de leurs parents tyranniques.

> est un savoureux pastiche du Un après-midi, les deux fillettes, alors qu'elles se trouvent seules à la ferme , invitent leur ami le loup à jouer avec elles.

Après avoir épuisé toutes sortes de jeux , elle demandent à leur compagnon , une b ête bien gentille , de jouer au loup.

Ce qui doit arriver arrive, et 1 'animal, emporté par son instinct, dévore les deu x enfants.

L'histoire finit bien, car les parents , en ouvrant le ventre du loup, arrivent à délivrer les fillettes.

Ainsi, de nombreux animaux (le bœuf , le canard , le cochon , le paon, les vaches , les cygnes , etc .) interviennent tout au long des contes et vivent avec Delphin e et Marinette des ave ntures merveilleuses ou cocasses.

Le charme et la féerie M arcel Aymé abandonne dans les Contes du chat perché le ton satirique de ses autres livres, et c'est avec une grande tendresse et le regard naïf d' un éternel enfant qu' il raconte les aventures de Delphine et Marinette .

Il sait marier avec habileté l e merveilleu x et le naturel, sa ns jam ais tomber dans la mièvre­ rie qui gâte parfois les histoires pour enfants .

Les deux fillettes parlent avec spontanéité et sont de > enfants ; la ferme , les champs et les pare nt s sont bien réels.

Tout le travail de 1 'auteur consiste alors à transformer cette réalité en irréel et en merveilleux.

D' un fait banal, Aymé tire un événement extraordinaire, qui fait basculer la simple histoire dans le conte.

Certes, une certa ine crua uté n'est pas totalement absente de ces contes ; les parents so nt sévères et tes animaux ont parfois des vanités bien humaine s, mais le tout reste malicieu x et charmant.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles