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MENTEUR (Le) de Pierre Corneille (résumé)

Publié le 12/11/2018

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corneille

MENTEUR (Le)

Pierre Corneille. Comédie, 1644.

 

S’inspirant d’une pièce espagnole de Ruiz de Alarcon, La Vérité suspecte, Corneille broche une comédie d’intrigue fort habile, fondée sur une série de quiproquos comiques dus aux mensonges répétés d’un personnage original, Dorante. À peine arrivé à Paris, ce jeune soldat poitevin fanfaronne devant deux belles : Lucrèce et Clarice. Épris de cette dernière, il ignore jusqu’à son nom, mais son valet lui apprend que la plus belle se nomme Lucrèce. Il se persuade donc aimer Lucrèce, tandis que son ami Alcippe, lui, sait aimer Clarice. Sur ce, Géronte, père de Dorante, décide de le marier avec Clarice. Mais le malentendu sur le prénom subsistant, Dorante refuse cette inconnue et se prétend alors déjà marié. La comédie rebondit lorsque rencontrant la vraie Lucrèce, Dorante comprend son erreur, mais s’aperçoit qu’il préfère désormais celle-ci à la première. Il décide donc de profiter cyniquement de la méprise et brode mensonge sur mensonge. Au dénouement enfin, Dorante épouse Lucrèce et Alcippe Clarice.

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tandis que son ami Alcippe, lui, sait aimer Clarice.

Sur ce, Géronte, père de Dorante.

décide de le marier avec Clarice.

Mais le malentendu sur le prénom subsistant, Dorante refuse cette inconnue et se prétend alors déjà.

marié.

La comédie rebondit lorsque rencontrant la vraie Lucrèce, Dorante comprend son erreur, mais s'aperçoit qu'il préfère désormais celle-ci à la première.

Il décide donc de profiter cyniquement de la méprise et brode mensonge sur mensonge.

Au dénoue­ ment enfin, Dorante épouse Lucrèce et AJcippe Clarice.

• Comédie souriante, liche en rebon­ dissements cocasses.

Le Menteur porte déjà la marque de J'art dramatique de Corneille, qui donne un ton nouveau, un tour Imprévu aux situations tradition­ nelles de la comédie.

Les mensonges et les vantardises de Dorante, son carac­ tère prtmesautier et fantaisiste l'appa­ rentent tout autant aux jeunes premiers, dont il a la fraîcheur, qu'aux valets débrouillards et gaffe urs, enlevant ainsi toute fadeur au personnage.

• �te en 1644, alors que ses chefs­ d'œuvre ont déjà consacré la vocation tragique de Corneille ( 1606-1684), Le Menteur ouvre une parenthèse réussie dans la succession des tragédies.

Cette vraie comédie de caractère aura immé­ diatement une suite: La Suite du Men­ teur, où le public retrouvera le même personnage dans une autre aventure.

• Fort bien accueillie par les contempo­ rains, la pièce connaîtra aussi les faveurs de la postérité, et Goldoni en reprendra le titre et des épisodes caractéristiques e n 1750.

tomONS• voir Le Ctd, el Bordas.

•Univers des J eures •.

1985.

t'M>E• Antoine Adam, •L'Age classique 1624-1600•, dans LWérature française, Arthaud, 1968.. »

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