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MILLE ET UNE NUITS (Les)

Publié le 07/09/2015

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MILLE ET UNE NUITS (Les)

 L’un des recueils les plus importants de contes arabes, qui fut connu en Occident, dès 1704, grâce à l’adaptation qu’en fit en français Antoine Galland. Plusieurs versions de ce recueil, qui sont loin d’être toutes fidèles à l’original, circulèrent tant en Orient qu’en Occident à la suite de cette publication et jusqu’à nos jours, la dernière traduction en date étant celle du Dr Mardrus (1899-1904). A l’instar de nombreuses autres œuvres orientales, celle-ci se compose d’un récit servant de cadre dans lequel s’insère toute une série de contes, formant une suite qui pourrait être continuée indéfiniment. Différent en cela du Kalila wa-Dimna (v. Fables de Bidpay), les Mille et une Nuits n’ont aucun caractère didactique ou sentencieux ; leur but est essentiellement d’amuser et non d’instruire. L’affabulation de ce recueil en est connu : le roi Shahzamân, rentrant un

jour chez lui plus tôt que de coutume, s’aperçoit qu’il est trompé par sa femme : aussitôt il tue les coupables et se rend chez son frère, le roi Shahriyâr, pour l’informer de ces faits. Quelle n’est pas sa stupeur en apprenant que son frère, tout comme lui, est trompé par sa femme ! Se consolant mutuellement, tous deux s’en vont à travers le pays dans le vain espoir de trouver un homme plus malheureux qu’eux. Parvenus au bord de la mer, ils verront surgir des flots un génie : sortant d’un coffre, où il la tenait enfermée, une femme d’une merveilleuse beauté, le génie s’endort sur ses genoux.

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