Montaigne: Les Essais (compte rendu de lecture)

« fines gens dans laquelle il démontre que ceux-là « glosent » la vérité, ils l’arrangent dans le sens qui leur va le mieux.

Un homme simple, n’a pas les capacités de le faire et on peut d onc faire confiance à son témoignage.

« Je voudrais que chacun écrivît ce qu’il sait, et autant qu’il en sait, non en cela seulement, mais en tout autres sujets.

» Il dit dans cette citation, que chacun devrait être sincère et rapporter ses expériences tel qu’il les a vécu, car même si l’on a une certaine connaissance dans un domaine, toutes nos autres connaissances sont au même niveau que toutes autres personnes.

4) Les barbares p.129- 131 Intro : Par deux fois dans son Essai, Montaigne essaie de se repr ésenter qui peuvent être réellement les « Barbares ».

En voilà la première pensée.

a) L’u tilisation du mot barbare s / sauvage s p.

129 Il dit que ceux que les européens appellent sauvages sont les peuples d’Amérique car ils ont d’autres coutumes, opinions, religion.

Cependant Montaigne contredit cette appellation en définissant les barbares comme les peuples que les Européens ont influencés par la colonisation.

« [...] à la vérité, ce sont ceux que nous avons altérés par notre artifice et détourné de l’ordre commun que nous devrions appeler plutôt sauvage.

» b) La r elation sauvage s / nature p.130 Montaigne dit dans ses propos qui suivent, que pour lui, la nature es t plus belle que tout ce que les hommes ne pourront jamais produire.

Et qu'en la surchargeant d'artifices, ils gâchent sa beauté, et donc la beauté de ses gens qui font partie intégrante de celle -ci.

En fait, il compare la nature avec ces peuplades « barba res » c) Le j ugement des philosophes antiques p.130-131 Il dit aussi qu’il aurait aimé que ces tribus aient été découvertes à l’époque de Platon et Lycurgue car il pense qu’ils auraient été mieux a même de les comprendre.

Ces deux philosophes croient à la théorie de l’Age Doré, qui prétend qu’au départ, l’homme à une origine heureuse, ou nature et bonheur s’identifiaient.

Barbares = homme originel.

- « Combien trouverait -il la république qu'il a imaginée éloignée de cette perfection ? » Ici Montaigne qualif ie la société des barbares comme une société parfaite, sans lois, sans tout ce qui fait la société européenne.

Platon ayant écrit un livre sur une société parfaite basée sur des lois justes, Montaigne se demande ce qu'il penserait en voyant la société de ces barbares qui fonctionne sans la moindre loi.

5) Le m ode de vie des cannibales p.131 -141 a) La s ituation géographique : ils vivent en Amérique dans une région bien tempérée, si bien qu'il y a très peu d'homme malade.

Ils sont entourés de l'oécan d'une part et de montagnes de l'autre.

b) La nourriture : Des poissons et de viandes qu'ils font cuire.

c) L'habitat : Ils dorment dans des batiments grands et long qui sont capable d'accueillir plus deux ou trois cents personnes et faits d'écorce d'arbres .

Chaque batiment est un village.

Ils utilisent du bois à la place du métal pour en faire des grils et des épées.

Leurs lits sont suspendus au plafond et faits de coton.

Les hommes ne dorment pas avec leurs femmes.

d) Leur journée : Les cannibales se lèvent en même temps que et mangent pour l'unique fois de la journée.

Ils ne boivent pas durant mais tout au long de la journée.

Leur breuvage de racines se boit tiède et ne conserve pas longtemp.

Il est un peu piquant, très bon pour. »