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MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE (Le) Gaston Leroux (résumé)

Publié le 14/11/2018

Extrait du document

leroux

MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE (Le) Gaston Leroux. Roman policier, 1907.

 

La chambre jaune, d’où s’échappent les appels, les râles d’une malheureuse qui agonise, est parfaitement close. La porte est fermée de l’intérieur, ainsi que les volets d’une fenêtre munie de barreaux; ni trappe, ni panneau mobile, ni ouverture secrète n’y sont ménagés. Pourtant quand, la porte étant enfin enfoncée, les témoins s’y précipitent, elle est vide, à l’exception de la victime couchée au sol, portant des marques de strangulation à la gorge et une blessure profonde à la tempe. L’empreinte d’une main sanglante, les coups de revolver entendus attestent qu’a bien eu lieu une tentative d’assassinat. Mais d’assassin, point. Première des énigmes résolues par le jeune reporter Rouletabille, Le Mystère de la chambre jaune est devenu un classique du genre.

 

♦ Leroux (1868-1927) inaugure d’abord une méthode de déduction fondée sur le raisonnement a priori qui favorise la logique aux dépens de la réalité sensible et des faits. Rouletabille trace un cercle avec sa raison et refuse tous les faits qui n’entrent pas dedans : tout le roman est construit sur la dénonciation de l’illusion sensible. L’explication logique, rationnelle est toujours la vraie solution et elle est accessible à tous. Mais le roman n’est pas une sèche démonstration de logique. Peu de romans policiers auront autant baigné dans une atmosphère de poésie pure. Plus que le décor romantique du Glandier, plus même que les figures attachantes de Mathilde Stangerson et de son père, l’usage de la langue crée cette magie quasi incantatoire, comme cette énigmatique phrase-talisman: «Le presbytère n’a rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat», ou ce leitmotiv obsessionnel et mélancolique de Rouletabille: «Oh! Le parfum de la dame en noir!» La diversification des formes du récit (journal de Rouletabille, rapports de greffier, retour au narrateur) multiplie les points de vue et contribue au plaisir de la lecture. Cet aspect proprement littéraire signe une des particularités du genre policier en France. Mais les ficelles habituelles au genre sont aussi bien présentes : nuits d’angoisse, révélations spectaculaires et dramatiques, suspense surtout, puisque la solution apportée par Rouletabille résout bien le mystère de la chambre jaune, mais relance l'intrigue: l’assassin court toujours et le jeune détective soupire après «le parfum de la dame en noir», qui donnera son titre à la prochaine aventure. Rouletabille partira ensuite «chez le Tsar » et verra sa gloire consacrée avec Le Fantôme de l'Opéra.

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« Demande d'échange de corrigé de Nguyen Thu ( [email protected] ). Sujet déposé : LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE Comme dans les autres romans policiers, l'histoire tournait autour d'un crime.

Dans l'½uvre que nous avons lue, ils'avérait dans les trois tentations d'assassinat de Mlle Stangerson.

De la nuit du 24 au 25 octobre 1892, vers minuitet demi, celle-ci a été retrouvée blessée gravement dans la chambre jaune par son père et ses domestiques, suite àses cris de détresse.

Elle avait des marques sur son cou et saignait abondamment à la tempe.

Sa chambre setrouvait dans le pavillon, un bâtiment annexe du château Glandier.

Cinq jours après cette première attaque,l'agresseur est allé au château pour la retrouver.

Or, cette fois-ci, elle ne dormait pas dans sa chambre mais danscelle d'à côté.

Cette pièce se donnait sur la galerie gauche du premier étage.

Plus tard, dans la soirée du 2novembre, son assassin est revenu dans son appartement et l'a poignardée à maintes reprises.

Outre ce premierélément du genre policier, il y avait les personnages typiques : le détective, les suspects, le coupable, la victime etles témoins.

Dans ce récit, Joseph Rouletabille était l'investigateur et le héros.

Il était un reporter âgé de 19 ans quis'intéressait aux mystères tels que celui de la chambre jaune.

En s'installant au château Glandier où habitaient M.

etMlle Stangerson, il a enquêté sur la situation aux côtés de Frédéric Larsan, un célèbre policier.

Dans la grandedemeure se trouvaient également les domestiques.

Entre autre, il y avait le père Jacques, les deux concierges et legarde.

Sainclair, un ami de Rouletabille, était présent au château plusieurs fois.

Pendant la recherche, Larsan aaffirmé que c'était Robert Darzac, l'amoureux de la victime, qui était responsable du crime.

Mais plus tard,Rouletabille est parvenu à dévoiler le coupable : c'était Frédéric Larsan, connu sous le nom de Ballmeyer.

Cepersonnage jouait deux rôles : un policier et un génie criminel.

De plus, vers la fin de l'histoire, le détective arrivetoujours à dévoiler le motif du crime.

Dans le cas de Le mystère de la chambre jaune, Joseph Rouletabille a expliquéqu'à une époque lointaine quand Mlle Stangerson habitait avec son père à Philadelphie, celle-ci a connu M.

JeanRoussel.

Très vite, ils étaient follement amoureux l'un de l'autre.

À la demande de mariage du gentleman,M.Stangerson a refusé.

Sa fille était dépressive, alors il l'a envoyée chez sa tante à Cincinnati.

Jean a rejoint sonamante et les deux se sont enfuis pour se marier.

Mais un jour, la police a cogné à leur porte et a arrêté l'époux, caril était Ballmeyer, un célèbre criminel très recherché en France.

Après cette erreur honteuse, elle est retournéeauprès de son père sans lui révéler son secret.

Plus tard, en France, elle a fait la rencontre de Robert Darzac, avecqui elle est tombée amoureuse.

Ils ont planifié leur mariage quand celle-ci a reçu une lettre de Ballmeyer l'interdisantde s'engager et exigeant des rencontres.

À chaque fois qu'elle refusait, il allait chez elle pour l'agresser.

Donc nouspouvons voir que ces trois éléments sont essentiels dans ce genre de livre.

Les autres accessoires dans Le mystèrede la chambre jaune seront analysés dans le texte qui suit. Dans certains romans policiers, particulièrement dans les romans à énigmes, il y a en effet plusieurs énigmes.

Dansce livre, la première était celui de la chambre jaune.

Vers minuit, du 24 au 25 octobre, Mlle Stangerson est allée secoucher dans sa chambre.

Elle a pris le temps de verrouiller sa porte à l'intérieur.

Les volets de l'unique fenêtreétaient aussi fermés.

À ce moment-là, la chambre jaune était comme un coffre-fort.

Or, trente minutes plus tard,elle criait à l'assassin et on entendait un coup sourd et un coup éclatant de revolver.

Alors, comment expliquerl'entrée et la sortie de l'agresseur puisque M.

Stangerson et ses domestiques ne le trouvaient point quand ils ontréussi à défoncer la porte pour répondre au secours de la jeune en détresse? Il faut ajouter que M.Stangerson estresté devant la chambre jaune depuis qu'il a entendu les appels troublants de sa fille.

L'attaquant ne pouvait sortirde la pièce sans qu'une personne ne le voie.

La deuxième énigme qui semblait inexplicable était celui de la galerie.Quand l'agresseur était dans la chambre de Mlle Stangerson au château Glandier, Rouletabille l'a aperçu par lafenêtre à l'extérieur.

Il a alors manigancé un plan pour attraper l'ennemi.

Celui-ci a placé le père Jacques au boutdroit de la galerie et le père, au bout gauche qui était proche de la chambre.

Puis, il a mis Frédéric Larsan aucorridor perpendiculaire à la galerie principale, qui était plus près du domestique que de M.Stangerson.

Rouletabille,lui, est rentré dans la chambre par la fenêtre.

Naturellement, l'assassin s'est enfui.

En sortant de la chambre, il estpoursuivi par Rouletabille et M.Stangerson.

Le père Jacques, à son tour, courait vers les eux.

Mais le criminel a fuivers le corridor où Frédéric Larsan surveillait.

Quand Larsan, Rouletabille, le domestique et le père se sont joints àune intersection en pensant que le fugitif était devant eux, ce dernier n'y était plus.

Comment expliquer sa fuitealors qu'il était vu par quatre personnes? Enfin, on trouvait la dernière énigme durant l'événement dans le bout de lacour.

Dans la nuit du 2 novembre, pendant que Sainclair réveillait Rouletabille qui dormait sous l'effet du narcotique,Mlle Stangerson criait à la mort.

D'un réflexe, ils sont allés vers sa chambre.

Sainclair, qui voyait le criminel fuir, estallé à sa poursuite avec d'autres personnes jusque dans une cour étroite.

Dehors, ils ont tiré sur lui ou du moins, ilsont tenté.

En voyant que l'homme s'est écroulé à terre et qu'il était bel et bien mort, ils l'ont amené à l'intérieur pourobserver son cadavre.

C'était le garde! Or, Rouletabille a aperçu d'emblée qu'il n'était pas mort des coups de feumais d'un coup de couteau au c½ur.

Par le fait, c'était l'assassin en fuite qui l'avait assommé.

Mais comment? Il yavait plusieurs individus dans la petite cour et il était presque impossible que le malfaiteur s'est enfui sans qu'on levoie.

Bref, les énigmes sont souvent présentes dans le roman policier, mais qu'en est-il de leurs solutions? Dans le genre policier, les énigmes énumérées plus tôt doivent toujours être résolues de façon réaliste, car nous nepouvons pas avoir recours au fantastique.

Dans le mystère de la chambre jaune, tout s'expliquait par le fait quel'assassin ne se trouvait pas dans la chambre jaune quand Mlle Stangerson criait à l'aide la nuit.

Elle a été attaquéevers 5h de l'après-midi et a voulu le cacher.

Pendant cette première phase d'agression, le meurtrier a tenté del'étrangler, ce qui explique les marques autour de son cou.

Pour se défendre, elle a tiré sur la main de son assassin.. »

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