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NICOLAS MACHIAVEL : L'ART DE LA GUERRE (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2015

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Machiavel (Nicolas). Philosophe italien (1469-1527). • Adressé à Laurent de Médicis, le Prince' (1513), oeuvre la plus célèbre de Machiavel, traite de l'art de gouverner et demeure une des pensées incontournables de la philosophie politique. Machiavel y établit une classification des États avant d'énoncer les différents moyens de les conserver et de les conquérir. • Selon Machiavel, la politique est avant tout conflit, l'ordre à instaurer se fait toujours contre un désordre premier. À l'intérieur de ce conflit, le politique, qu'il détienne déjà le pouvoir ou cherche à y accéder, possède une marge d'action qui induit nécessairement des réactions chez ses adversaires. Celles-ci répondent à des modalités souvent imprévisibles, que Machiavel nomme la fortune. Pour gérer cette part d'aléatoire, la virtu politique est requise et repose sur deux principes : la faiblesse des hommes et l'usage calculé de la ruse et de la force. • Il n'existe aucune conciliation possible entre le réel et l'idéal et il est impossible, pour celui qui veut le pouvoir, de garder les mains propres et une âme pure. Le prince soucieux de se maintenir au pouvoir doit combiner sa propre soumission aux lois et l'exercice d'une autorité éventuellement coercitive. • Ce livre qui paraissait scandaleux fut la cible de nombreuses réfutations dont la plus célèbre est l'Anti-Machiavel (1740) de Frédéric II.
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« 1 La gue"e n'est pas un fait inéluctable 1---~ 1 1 •~M~, Les guerres du passé n'ont jamais été aussi destructrices que celles commises au cours du xxe siècle.

Pour préserver sa propre humanité, l'homme est conduit à refuser toute forme de conflits belliqueux.

Les hommes peuvent s'améliorer D 'époque en ép o­ qu e, ceux qui ont le pouvoir dise nt que •La noble guerre est faite perdes par11l11, desenlre­ metteurs, des larrons, des brigands , des Nstres, des Imbéciles, des d6blteurs Insolvables.

en somme par le rebut de la société, et nullement par des philo · sophes veillant sous la lampa .• Érasme, Éloge de la folle l'homm e sera toujours ce qu 'il es t.

C'est en u sa nt de te ls arguments que l'humanité n 'a pas réellement progressé.

Thomas More, Érasme, Fourier, et bien d'autres e n co re, on t p ourtant montré qu'un bon usage de la rai so n per ­ met aux hommes de vivre e n paix .

Sottise et guerre font bon ménage 1 ' h omme sait qu'il a L besoin d'autrui pour vivre.

Po urtant , il n 'hé ­ site pas à le m assac rer, pour des motifs te ls que l'orgueil , la vanité , l'a s­ s uran ce d 'avoir raison.

La philosophie , depuis qu 'elle exis t e, n'a cessé de m on trer que la sagesse est bien plus profitab le à l 'huma­ nit é que le fait de se soumettre à ses propres penchants égoïs tes.

La guerre est devenue impossible 1 'è re de la bombe ato­ L mique a fait co m­ pr endre aux homme s qu 'ils ne pouvai ent plus, pour satisfa ire leur aveug le dé s ir de domi­ nation , jouer avec le feu.

Ré sultat assez paradoxal: ils ne peuve nt plus faire la gu erre parce qu 'ils ont inventé des armes capab les de réduir e à néa nt tous les protagonistes du conflit.

Il faut croi re en l 'évo luti on d e l'human ité.

1 La gu erre app artient à son enfance.

Désormais, sagesse oblige, elle ne peut qu e vouloir un e paix durabl e.

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