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NOUVELLE ASTRONOMIE de Johann Kepler

Publié le 05/09/2015

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kepler

NOUVELLE ASTRONOMIE [Astronc-

 

mia nova, seu physica cœlestis tradita commentants de motibus stellae Martis ex observalionibus G.V. Tychonis Brahe], HARMONIE PU MONDE fHarrnonices mundi libri V], ÉPITOMÉ DE L'ASTRONOMIE COPERNICIENNE [Epitome astronomiae copernicanae], TABLES RODOLPHINES [Tabulae rudolphinae]. Ce sont les œuvres les plus importantes de l’astronome allemand Johann Kepler (1571-1630), publiées respectivement à Prague en 1609, à Linz en 1619, à Linz et à Francfort en 1618-1621, à Ulm en 1627. Elles ont été rassemblées, avec les autres ouvrages de Kepler, dans une édition complète, contenant également la correspondance et une vaste bibliographie, sous le titre de Johannis Kepleri Opéra Omnia, publiée à Francfort de 1858 à 1871. Kepler avait pensé que la planète Mars devait être la mieux appropriée pour déterminer le mouvement des corps du système solaire, d’autant qu’il pouvait se prévaloir à son sujet des nombreuses observations

 

de Tycho Brahé. Puisque l'on ne pouvait admettre que celles-ci étaient erronées dans leur totalité, Kepler comprit que l’orbite de Mars ne pouvait être circulaire et, au terme de longues et patientes recherches, découvrit que « le rayon vecteur héliocentrique de la planète décrit autour du Soleil des aires proportionnelles à l’unité de temps «. C’est la loi des aires, connue sous le nom de « deuxième loi de Kepler «, bien qu’elle soit chronologiquement la première. Quant à la forme exacte de l’orbite, il pensa d’abord qu’il s’agissait d’un ovale aplati, puis il eut la conviction qu’il s’agissait d’une ellipse et formula ainsi sa première loi : « Les orbites planétaires sont des ellipses dont le Soleil occupe un des foyers «. L’historique complet de cette recherche avec les résultats obtenus, mêlés à de nombreuses digressions, est exposé dans l'Astronomia nova, qui est l’ouvrage principal de Kepler et dans lequel est également entrevue la loi de la gravitation universelle. L’auteur explique en effet qu’il doit y avoir une force inconnue, autre que l’attraction terrestre, qui fait que deux corps voisins et hors de la sphère d’attraction d’un troisième corps de même nature s’attirent en raison directe de leur masse, et que, si la Lune ou la Terre n’étaient pas retenues dans leur orbite respective par « quelque force vitale, ou autre, elles devraient se précipiter l’une contre l’autre «. 

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