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NOUVELLES INÉDITES de Stendhal - résumé, analyse

Publié le 07/09/2015

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stendhal

 

C’est sous ce titre que parut chez Michel Lévy, en 1855, un certain nombre de nouvelles de Stendhal (Henri Beyle, 1783-1842), pour la plupart inachevées ou auxquelles l’auteur n’avait, pas mis la dernière main. Une édition moins complète de ces nouvelles avait déjà été publiée l’année précédente par le dévoué exécuteur testamentaire de Stendhal, Romain Colomb, sous le titre de Romans et Nouvelles. Quelques-unes d’entre elles avaient paru dans des revues du vivant de Stendhal (par exemple les Souvenirs d’un gentilhomme italien, parus dans la « Revue Bri tannique » en 1826 ; le Coffre et le Revenant, dans la « Revue de Paris » en 1830). La première nouvelle du recueil, Le Rose et le Vert, semble devoir être datée de 1837. Stendhal avait pensé l’intituler « Tamira Wanghen », puis « Mina Wanghen » et même « La rose du Nord ». Beaucoup plus qu’une nouvelle, c’est le début d’un véritable roman. Une jeune fille, Mina Wanghen, unique héritière d’un riche banquier et la plus jolie fille de Koenigsberg, fait preuve d’une originalité de caractère qui inquiète son entourage. Elle est excédée des assiduités de tous les jeunes gens qui lui font la cour. Devenue fort riche par la mort de son père, elle veut fuir ce milieu provincial allemand où elle ne sera jamais qu’une bourgeoise et devra céder le pas aux dames nobles. Elle décide sa mère, qui est pour elle une véritable amie, à partir pour Paris. Là, au moins, pense-t-elle, on oubliera qu’elle est fille de banquier et elle pourra agir à sa guise. Les deux femmes sont accueillies par un riche banquier allemand devenu français et baron, le baron de Vintimille. Le charme de la ville cesse bientôt d’agir sur Mina quand elle pénètre dans la société parisienne. 

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