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OR (L’) de Blaise Cendrars : Fiche de lecture

Publié le 16/11/2018

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lecture

OR (L’)

Blaise Cendrars. Roman, 1925.

 

Un beau jour de mai 1834 Johan-Auguste Suter décide d’abandonner femme et enfants et d’embarquer pour New York. Surplace, il exerce maint et maint métiers, écoute le récit de voya

 

geurs, poursuit ses propres investigations et reçoit une sorte d’«illumination»: il faut aller vers l’Ouest, cette terre sauvage et fabuleuse, et y fonder la Nouvelle-Helvétie. Suter exécute son projet, réalise son rêve et trouve enfin le repos. Mais un événement imprévu vient tout faire basculer: on a découvert de l’or. Les ouvriers cessent aussitôt de travailler, les moulins s’arrêtent et de toute part surgissent des chercheurs d’or. Suter est dépossédé de ses terres, ruiné, et se perd en procès. Celui que l’Amérique nommera un jour général est condamné à la misère et à l’errance. Il mourra le 17 juin 1880 sans que justice ait été rendue ; ses héritiers ont baissé les bras, la succession reste ouverte, personne ne veut de l’or.

 

Biaise Cendrars avait publié en 1919 deux recueils de poèmes, Du monde entier (comprenant La Prose du Transsibérien*) et Dix-Neuf Poèmes élastiques. L'Or est son premier roman. Suivront Moravagine* et, surtout, le cycle de sa Tétralogie autobiographique L’Homme foudroyé* (La Main coupée, Bourlinguer, Le Lotissement du ciel). Alors que dans les romans ultérieurs Cendrars ne cessera de s’impliquer personnellement, dans l’Or, il manifeste encore une certaine neutralité.

 

Pourtant, le général Suter est à bien des égards une sorte de double romanesque et mythique de Cendrars. Comme lui, il est partagé entre le goût de l’action et le désir de contemplation, comme lui, il fait du voyage et de la conquête une sorte d’expérience métaphysique où se réconcilient ces deux aspirations contradictoires. Partir, c’est explorer la richesse du monde et explorer cette richesse c’est, en un long poème, en dire, par le jeu même de l’écriture, le caractère proprement fabuleux.

lecture

« renoncement et de la passivité, est aussi une sorte de cheminement spirituel.

ÉomoN , Cendrars, L'Or, Gallimard.

·Folio•, 1973.

t"I"I.IŒS, Yves Bozon -Scalzi tti.

Blaise Cendrws ou lo Poulon de l'kritw"e.

L'Ag e d'homme.

Lausanne, 1977.

Jean -C la ude flücklger, Au cœtU" du texte: e&Sai sur Bkme Cendrars.

La Baconnière, NeuchAtel.

19n.

Europe: Ce ndrars.

juin 1976.. »

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