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Ourika est un court roman publié en 1823 par Claire de Duras

Publié le 25/05/2025

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« Ourika est un court roman publié en 1823 par Claire de Duras, une autrice du XIXᵉ siècle issue de l’aristocratie française.

L’œuvre s’inscrit dans le contexte post-révolutionnaire et colonial de la France, marquée par les débats sur l’esclavage, la liberté et la place des femmes et des Noirs dans la société.

Inspirée d’une histoire vraie, Ourika raconte le destin tragique d’une jeune esclave noire affranchie, élevée dans un milieu aristocratique français, mais confrontée à son impossibilité d’être aimée et pleinement intégrée à la société en raison de sa couleur de peau.

OUrika est la première héroïne noire de la littérature française.

Le récit aborde ainsi des thèmes essentiels comme le racisme, l’injustice sociale, le mal du siècle et la condition des femmes, tout en offrant une réflexion sensible sur la solitude et l’exclusion. J’ai choisit cette œuvre car je l’ai trouvé originale, en effet, A cette époque les livres sur les personnes noires traite souvent de l’esclavage et la misère dans laquelle ils vivent.

Cependant dans ce livre, Ourika reçoit la meilleur éducation mais mène quand même une vie tragique pleine de souffrance.

DE plus le récit se déroule durant la période de la Révolution et de la Terreur, qui dans l’œuvre sont toutes les deux perçus a travers le point de vue et le regards de l’aristocratie française.

Cela m’a intrigué car souvent quand on étudie ce passage en cours d’histoire, on étudie le point de vue du peuple qui se souleve représente une adolescente noire du XVIIIe siècle bien éduquée qui a toujours l'air à son meilleur jour et maîtrise à la perfection l'étiquette de l'aristocratie française.

le ciel aurait dû être la limite pour ce personnage aux multiples talents, mais l'angoisse et la dépression s'installent quand elle réalise soudainement ce que signifie vraiment être noir dans une ère de ségrégation raciale.

La prise de conscience de sa position précaire dans le monde n'est pas seulement une surprise, mais aussi une expérience bouleversante qui détruit les rêves, la confiance en soi et la perception d'Ourika.

de la posture d'une enfant prodige insouciante attirant les faveurs des nobles françaises, elle se retrouve dans la position d'une jeune femme solitaire sans échappatoire à son existence pourtant misérable. la façon dont Claire de Duras nous plonge directement dans l’intimité du personnage : c’est une écriture simple, mais très touchante, presque comme un journal intime, qui nous fait entrer dans les émotions d’Ourika. J’aime beaucoup ce ton sensible et sincère, qui rend le récit très humain : on a l’impression de ressentir avec elle sa douleur, sa solitude, ses espoirs, et c’est très fort.

L’auteure ne cherche pas à faire des phrases compliquées, mais chaque mot compte, chaque émotion est pesée, et ça donne beaucoup d’impact à ce qu’Ourika raconte.

En plus, l’écriture est très élégante, parfois poétique,(pendant les passages lyriques ou l’heroine exprime longuement tous les mouvement de son ame) et ça donne envie de s’arrêter sur certaines phrases pour les relire, pour réfléchir à ce qu’elles disent.

C’est une écriture qui reste simple, mais qui transmet beaucoup d’émotions, Cette œuvre me pousse à m’interroger sur la place de chacun dans la société : jusqu’où peut-on être libre et heureux quand on est différent, que ce soit par la couleur de peau, l’origine sociale, ou même les choix de vie ? En lisant Ourika, je ressens une grande injustice face à ce destin brisé : Ourika a tout pour être aimée — elle est intelligente, cultivée, généreuse — mais à cause de sa couleur de peau, elle est rejetée.

Cela me fait réfléchir sur les préjugés qui existent encore aujourd’hui : est-ce qu’on juge vraiment les gens pour ce qu’ils sont, ou est-ce qu’on s’arrête trop vite à des apparences ou à des origines ? L’œuvre m’invite aussi à penser à la solitude qu’on peut ressentir quand on ne trouve pas sa place, et ça fait écho à des expériences personnelles ou à des situations qu’on peut observer autour de nous.

Ourika montre que l’exclusion n’est pas seulement une question de loi ou de statut social, mais qu’elle est aussi profondément ancrée dans le regard des autres. Je pense que Ourika peut vraiment toucher quelqu’un parce qu’on y sent toute l’injustice d’une vie brisée simplement à cause d’une différence qui ne devrait pas compter.

En la lisant, on ressent de l’empathie pour Ourika, parce que, même si elle vit à une autre époque, son sentiment de ne pas être à sa place, de ne pas pouvoir être aimée pour ce qu’elle est, ça peut encore nous parler aujourd’hui.

Ce qui me plaît, c’est que ce n’est pas seulement une histoire sur l’esclavage ou le racisme : c’est aussi une réflexion très humaine sur le fait d’être exclu, d’avoir des rêves et de ne pas pouvoir les atteindre à cause du regard des autres.

J’ai trouvé ça très fort, parce qu’on a tous, à un moment ou un autre, pu se sentir un peu comme.... »

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