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"Parfum" de Süskind

Publié le 22/02/2012

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Le parfum n'est pas un livre comme les autres, et j'irais même jusqu'à dire que ce n'est pas un livre: c'est une oeuvre d'art, un pur chef d'oeuvre! Si vous ne l'avez pas lu, vous devez absolument y remédier, c'est un livre grand, inspiré, passionnant et prenant. Dès le début, dès les premières lignes, on est pris par l'histoire de ce héros, Jean-Baptiste Grenouille, et plus jamais on n'en sortira, on dévorera le livre jusqu'à la dernière page, mais même là vous n'en sortirez plus, marqué à vie, cette histoire restera en vous à jamais... Comme si ce livre et son histoire avait une senteur, un parfum délicat, discret, pratiquement inexistant, du moins pour nos nez non avertis. Mais notre coeur, lui, ne s'y trompe pas, et ce parfum nous attire à ce livre, comme « un flux irrésistible contre lequel nul homme au monde n'aurait pu s'arc-bouter, d'autant que nul homme au monde n'en aurait eu la volonté, puisque c'était la volonté elle-même que ce flux minait et entraînait dans sa direction à lui: en direction » de ce livre, de son héros et de son histoire. Et à jamais ce parfum restera en nous, il nous hantera tant et si bien que dès que son souvenir reviendra caresser nos narines et faire trembler notre coeur, nous ne pourrons y résister: il nous faudra le relire, le lire encore, superbe chef d'oeuvre du domaine des senteurs.

« L'odeur de la mortLe Parfum, c'est une belle intrigue.

Et quel coup de plume ! Tout au long du roman, j'ai été partagée entre dégoût etattachement pour Jean-Baptiste Grenouille, malheureux meurtrier de son état, nez de génie, oublié de la société,doté d'une intelligence grandiose sous des airs de retardé mental.Un homme machiavélique qui voulait devenir une sorte de maître du monde en prenant possession de la maîtriseabsolue des odeurs.Süskind a réussi à rendre les odeurs réelles, palpables, tactiles, on se surprend à fermer les yeux et à respirer, quece soit la puanteur ou ces nombreuses effluves fleuries dont il parle si bien: "Grenouille sentit son coeur cogner danssa poitrine et il sut que ce n'était pas l'effort d'avoir couru, mais l'excitation et le désarroi que lui causait laprésence de ce parfum.

Il tenta de se rappeler quelque chose de comparable et ne put que récuser toutecomparaison.

Ce parfum avait de la fraîcheur, mais pas la fraîcheur des limettes ou des oranges, pas la fraîcheur dela myrrhe ou de la feuille de cannelle ou de la menthe crépue ou des bouleaux ou du camphre ou des aiguilles de pin,ni celle d'une pluie de mai, d'un vent de gel ou d'une eau de source...

et il y avait en même temps de la chaleur;mais pas comme la bergamote, le cyprès ou le musc, pas comme le jasmin ou le narcisse, pas comme le bois de roseet pas comme l'iris...

Ce parfum était un mélange des deux, de ce qui passe et de ce qui pèse; pas un mélange, uneunité, et avec ça modeste et faible, et pourtant robuste et serré, comme un morceau de fine soie chatoyante...

etpourtant pas comme de la soie, plutôt comme du lait au miel où fond un biscuit - ce qui pour le coup n'allait pas dutout ensemble: du lait et de la soie ! Incompréhensible, ce parfum indescriptible, impossible à classer d'aucunemanière, de fait il n'aurait pas dû exister.

Et cependant il était là, avec un naturel parfait et splendide."Le récit se termine dans toute la monstruosité qui caractérise l'oeuvre de Grenouille et pourtant, ses aspirations, onpeut les comprendre, lui qui n'a pas d'odeur et qui fut si souvent décrié à cause de cela (l'épisode avec la nourricequi n'en veut plus est atroce, quelle peur chez cette femme!).Le livre fermé, j'étais horrifiée par cet homme et ses actes mais en même temps, je compatissais, j'arrivais presque àle plaindre.

Un livre qui ne laisse pas indemne.J'ai beaucoup aimé ce livre.

Le héros, sa façon pour le moins originale de naître, le monde dans lequel il vit.

J'aiapprécié l'atmosphère, les images évoquées ; l'idée aussi d'écrire un livre sur un type qui ne sait que renifler, etd'évoquer par des mots des parfums qu'on ne saurait sentir.

J'ai aimé le soir sur le pont où Grenouille part à traversla foule à la recherche d'un parfum d'abricot, jusqu'à parvenir à sa source...non, vraiment, l'imagination de l'auteurest certes fascinante.Seulement je me suis arrêtée avant la fin.

Lorsque Grenouille se retrouve dans un terrier à manger des corbeaux(c'est loin, j'ai du mal à me souvenir des détails).

Autant j'avais dévoré le début, autant à partir de ce moment monintérêt s'est tari net et je n'ai plus réussi à le relancer.

Peut-être que Suskind passait à un autre monde et que moije voulais rester dans le premier.

Plus de parfum, plus de recherche, une stagnation, un trou noir.

Et du coup j'y suisrestée et je ne connais toujours pas la fin de M.Grenouille.

Pourtant, le début, ce que j'ai aimé ! J'ai beaucoup aimé ce livre.

Le héros, sa façon pour le moins originale de naître, le monde dans lequel il vit.

J'aiapprécié l'atmosphère, les images évoquées ; l'idée aussi d'écrire un livre sur un type qui ne sait que renifler, etd'évoquer par des mots des parfums qu'on ne saurait sentir.

J'ai aimé le soir sur le pont où Grenouille part à traversla foule à la recherche d'un parfum d'abricot, jusqu'à parvenir à sa source...non, vraiment, l'imagination de l'auteurest certes fascinante.Seulement je me suis arrêtée avant la fin.

Lorsque Grenouille se retrouve dans un terrier à manger des corbeaux(c'est loin, j'ai du mal à me souvenir des détails).

Autant j'avais dévoré le début, autant à partir de ce moment monintérêt s'est tari net et je n'ai plus réussi à le relancer.

Peut-être que Suskind passait à un autre monde et que moije voulais rester dans le premier.

Plus de parfum, plus de recherche, une stagnation, un trou noir.

Et du coup j'y suisrestée et je ne connais toujours pas la fin de M.Grenouille.

Pourtant, le début, ce que j'ai aimé ! J'ai lu ce livre il y a longtemps déjà, mais j'en garde un magnifique souvenir.

Quel plaisir de "sentir" cette histoiretout au long des pages.

Süskind a parfaitement su transmettre toutes ces odeurs qui nous accompagnent tous lesjours et auxquelles nous ne faisons même plus attention. Quel livre que celui-ci !...

Grenouille, orphelin, au nerf olfactif surdéveloppé, horrible meurtrier, bizarrement, sous lamagnifique plume de Suskind, nous est sympathique.

Et ces odeurs !...

Ah, ces odeurs !...

Transmise comme parmagie de la plume de Suskind à notre nez !...

Virtusose, malsain, superbe, les dajectifs ne manquent as pourqualifierce "bouquin pas comme les autres" (Thémis)...

Un best-seller, peut-être, mais un best-seller de qualité !....Pourquoi serait-on obligé de détester les best-sellers et d'adorer les auteurs maudits !...

Victor Hugo avait desénormes tirages, "Cent ans de solitude" était un best-seller égalmenet !...

La preuve que le grand public n'aime pasqe la "Star Academy" ou d'autres merdes de ce genre !...Penser que ce livre va bientôt être au cinéma, avec Orlando Bloom pour Grenouille, ca fait froid dans le dos !...Massacrer des oeuvres telles que "Le Parfum" !...

Ils n'ont pas honte !... Cet ouvrage où un personnage sert de révélateur à la puanteur humaine est un appel à l'armaggedon.

Rien de ce quiémane ou de ce qui est mis en valeur d'un quelconque personnage humain dans ce livre n'est positif.

Jouissif etdérangeant. L'auteur nous confie un magnifique exercice de style où il fait du beau avec du laid, du Chanel avec du purin. La narration est splendide, ce livre se lit comme se boit un verre d'eau par grande soif. Un bémol, mon bémol qui ne vaut que ce qu'il vaut, l'histoire se termine un peu en queue de poisson, comme s'il. »

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