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PARMENIDE : DE LA NATURE (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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PARMENIDE : DE LA NATURE
Comme pour la plupart des présocratiques, deux manières de considérer Parménide s’opposent : soit il s’agit du véritable début de la philosophie, son aurore (les Origines de la pensée grecque de Jean-Pierre Vernant, par exemple), soit comme chez Heidegger, au contraire, la philosophie se constitue dans le voilement de cette pensée (le Poème de Parménide de Jean Beaufret). Heidegger, précisément, s’est toujours attaché à commenter Parménide jusque dans ses derniers écrits ou conférences (fin du Séminaire de Zähringen, in Questions IV) : il faut penser la « tautologie » parménidienne (esti gar einai, « l’être est »). Mais l’affirmation parménidienne de l’être suscite des lectures très diverses. Tout autre que celle de Heidegger est ainsi l’interprétation d’Étienne Gilson (l’Être et l’Essence, p. 25-26) : il faut éviter chez Parménide l’anachronisme d’une ontologie abstraite ; Parménide est un « physicien » qui vise le « ce qui est » (l’étant).

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