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Paul MORAND : Parfaite de Saligny

Publié le 07/09/2012

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En attendant, Morand continue à travailler. Il prépare deux nouvelles historiques qui paraîtront en 1947 :Le Dernier Jour de l'Inquisition et Parfaite de Saligny. "Quel alibi, l'histoire" ! A travers les excès de l'Inquisition et de la Terreur, Morand en artiste décrit le drame de l'épuration qu'il vient de vivre. « L'épreuve des années de guerre et d'exil lui a donné le sens des vraies valeurs, loin des vues globales et superficielles des oeuvres de jeunesse. Tout en restant concis, son style s'est allongé : "Sans rien perdre en surface de son brillant, son talent gagne les profondeurs", dira Jacques Chastenet.

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« Jean Santeuil, roman autobiographique écrit de 1896 à 1899 e t resté inachevé , ne sera édit é qu 'en 1952.

Illustration J .Simon Le livre La vie en puzzle C e récit vrai prend l'as pect d'une fiction : dans l' introduc­ tion, le narrateur et son ami rencontrent l'écrivain C., qui laisse, à sa mort, un manuscrit inédit, aussitôt publié par les deux amis.

On entre alors dans le roman a utobiographique de Proust-Jean Santeuil.

C'est d 'abord l'enfance et son cortège de thème s obligés : le baiser refusé par la mère, la rencontre de Marie Kossichef et le premier amour, le lycée et les lectures initiatiques , les vacances à Étreuilles .

Puis vient le roman de formation qui relat e les années de jeunes se : la classe de philo­ sophie de M .

Beulier , les premiers pas dans le cercle mondain et la découverte du côté de Guermantes, les séjours à Réveillon et les variations sur les paysages, l'apprentissage de la vie politique- scandale de Panama , chute d'un grand ministre , révision du procè s Dr eyfus -et de la vie militaire .

La dernière section est placée sous le signe du désabusement : relativité et dégradation de l'amour pour Marie Kossichef , tyrannie de la jalousie , vie illesse de M.

et Mme Santeuil et enfin sentiment de la fuite irréversible du temps.

Seules notes d'espoir sur cette dernière partition, la découverte d'une certaine mystique de l'art pictural- l'exposition du peintre Bergotte- et musical - c'est 1 'épisode de la fameuse petite phrase de Saint-Saëns .

Sincérité autobiographique ou artifice ? P lu s que la chronique et le déroulement d'une vie, Jean Santeuil marque l 'épanouissement d'une vision dont les événements ne sont que le prétexte .

L'intrigue ténue est tissée de scènes éparses : les personna ges apparaissent pour aussitôt s'év anouir , les lieux sont l'occasion de croquer quelques pay­ sages et les menus faits celle de s'a donner aux plaisirs de l 'ana­ lyse -des ressorts de 1 'amour , des lois mondaines et des mé­ canismes secrets de l 'art.

Pour ce faire, l'image, principal instrument d'inv es tigation , s'intègre au récit pour sais ir toute la portée de l 'évé neme nt.. »

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