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Pécheur D'ISLANDE. Roman de Pierre Loti (résumé & analyse)

Publié le 07/11/2018

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loti

Pécheur D'ISLANDE. Roman de Pierre Loti, pseudonyme de julien

Viaud (1850-1923), publié à Paris chez Calmann-Lévy en 1886.

 

Connu d'abord par ses romans exotiques, où il évoquait la Turquie (Aziyadé, 1879), l'Océanie (le Mariage de Loti, 1882), l'Afrique (le Roman d'un spahi, 1881), le Japon (Madame Chrysanthème, 1887), Loti se tourna ensuite vers la Bretagne : c'est à ce cycle qu'appartient Pêcheur d'Islande, qui obtint un succès considérable.

 

Les « Islandais » fo nnent « une race vaillante de marins » bretons, voués de père en fils à cette pêche aux confins de l'Atlantique Nord. Près de Paimpol vivent Sylvestre, qui habite avec Yvonne, sa vieille grand mère, et son cousin Yann. Celui ci s'éprend de Gaud, la fille d'un « ancien Islan dais », qui s'est retiré fo rtune fa ite. Vont ils se marier ? La jeune fille le souhaite, et Sylvestre aussi. Yann hésite longtemps. Sylvestre est contraint de s'embarquer pour la Chine, où la France fait la guerre, sur l'« escadre de For mose ». Blessé au combat. il va mourir sur le navire hôpital qui doit le ramener en France. Yann se décide à épouser Gaud, qui a vu mourir son père totalement ruiné, et habite maintenant avec Yvonne. Les noces se font « six jours avant le départ pour l'Islande », au milieu d'une affreuse tempête. Yann repart pour les mers froides. Gaud reçoit une lettre fin juillet. Les autres « Islandais » reviennent La Léopoldine, fin sep tembre, n'est toujours pas rentrée : perdue corps et biens, elle ne reparaîtra jamais.

 

Pierre Loti a peint avec exactitude la vie mélancolique des villages bretons et le rude métier des « Islandais ». Son roman peut être lu comme une sombre épopée, ou plutôt un chant funèbre, à la gloire de tous ces marins qui ont connu une vie très dure (à peine égayée d'un peu de plaisir, d'amour et de camaraderie) et souvent une mort prématurée. Le roman s'élève à une sorte de grandeur mythique : Yann était l'époux de la mer, et la mer paraît lui faire payer ses noces avec Gaud. Tout cela dans ce style simple jusqu'à la naïveté, dans ces petites phrases discrètes, qui ont préservé l'écrivain de trop vieil-

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