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PENSÉES de Pascal. Résumé

Publié le 28/08/2015

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pascal

PENSÉES de Pascal. C’est par ces fragments d’une apologie de la religion chrétienne qu’il ne put achever que Blaise Pascal (1623-1662) connut, après sa mort, une gloire universelle. De son vivant, il avait connu quelque renommée comme mathématicien, puis comme physicien, grâce à ses expériences sur le vide ; ensuite, en tant que disciple de Port-Royal, il avait acquis, comme polémiste, une grande notoriété avec ses Provinciales, qui furent lues au fur et à mesure de leur parution dans toute la France ; toutefois, c'est seulement grâce aux Pensées, publiées à titre posthume, qu’il obtint une audience de plus en plus vaste du xviie s. à nos jours. Selon le témoignage du neveu de Pascal. Etienne Périer, qui rédigea la préface des Pensées (édition de Port-Royal. 1670), ce serait en 1652 que Pascal aurait conçu la première idée de son apologie. Il était encore dans le monde à cette époque. Sans doute convient-il de ne pas faire de contre-sens sur cette expression : Pascal n’a jamais été un mondain, au sens où nous l'entendons aujourd’hui ; elle signifie seulement que Pascal n’avait pas encore renoncé à sa vie profane, qu’il ne vivait pas encore dans la stricte retraite où il s’enfermera de plus en plus après sa conversion de 1654. à la manière des « Solitaires « de Port-Royal. D’ailleurs, il y avait déjà eu dans sa vie une « première conversion «. En 1644. à Rouen, toute la famille d’Êtienne Pascal avait été remuée par la fréquentation de deux disciples de l’abbé de Saint-Cyran. et Biaise, le premier. Toutefois, il n’avait pas pour autant abandonné ses travaux scientifiques. Lorsque la famille Pascal s’établit à Paris, elle fréquenta tout naturellement le couvent de Port-Royal de Paris et Jacqueline, la sœur cadette de Biaise, voulut même y faire profession. En 1651, la mort d’Etienne Pascal et la décision définitive de Jacqueline d’entrer en religion, - décision à laquelle s’opposa tout d’abord son frère. - rapprochèrent, puis éloignèrent l’écrivain de Port-Royal. C’est alors que commence la période « mondaine « de sa vie qui dure deux ans (v. Lettres de Pascal). Pascal fréquente les savants du temps, mais aussi les salons. En 1653. il fait un voyage en Poitou avec le duc de Roannez (futur Port-Royaliste) et le chevalier de Méré (les Conversations) qui sont des libertins, c’est-à-dire des athées. Par eux. il a accès aux cercles où l’on faisait profession d’incroyance. Selon un témoignage de l’époque, celui de Bridieu. archidiacre de Beauvais. ce serait de ces fréquentations que naquit, chez Pascal resté chrétien et choqué d’une telle légèreté sur des sujets aussi graves.

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