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Philippe QUINAULT : Astrate

Publié le 24/09/2012

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Boileau se plaît à ridiculi ser le héros de Quinault dans un dialogue satirique : « PLUTON.- Et tous ces Héros-là ont-ils fait voeu comme les autres de ne jamais s'entretenir que d'amour ? DIOGENE. - Cela serait beau qu' ils ne l'eussent pas fait. Et de quel droit se diraient-ils Héros, s'ils n'étaient point amoureux ? N'est-ce pas l' amour qui fait aujourd' hui la vertu héroïque ? PLUTON. -Quel est ce grand Innocent qui s'en va des derniers, et qui a la mollesse peinte sur le visage ? Comment t'appelles-tu ?

« Photo coll.

Edito-Service 1 E)(plorer Mis en échec par les académiciens de Dijon surpris par la hardiesse de son se­ con d Discours sur 1 'origine de l' inéga­ lité , Roussea u, qui a abjuré le catholi­ c isme , se retire en 1756 à /'Ermitage , chez Mme d'Épina y pour écr ire La Nouvelle Héloïse.

Le livre Un amour initiatique S aint-Preux nourrit un amour passionné pour son élève Julie d'Étanges mais ne parvient pas à obtenir le consen­ tement de son père à une mé salliance.

Il part alors pour Paris d'où il écrit des lettres désespérées à Julie qui, par devoir familial , repousse la tentation de fuir pour Je rejoindre en Angleterre.

Peu après, sa mère découvre leur correspondance et meurt , minée par Je chagrin.

Tourmentée par Je remords , Julie rompt avec Saint-Preux et fait un mariage de raison avec M.

de Wolmar.

Saint-Preux part voyager autour du monde.

Six ans plus tard, Julie vit en paix à Clarens avec son mari et ses deux enfants lorsque Saint-Preux annonce son retour.

Mis dans la confidence par sa femme, M.

de Wolmar décide de les guérir de leur amour en leur faisant partager la simplici­ té d'une vie commune basée sur la confiance.

Après s'être jetée dans Je lac de Genève pour sauver son fils de la noyade , Julie meurt en chrétienne et laisse à Saint-Preux une lettre où elle formule Je souhait qu'il épouse sa cousine Claire, et qu'il demeure à Clarens pour veiller à l 'éducation de ses enfants.

L'exaltatio n de la nature J ean-Jacques Rousseau publie La Nouvelle Héloïse en 1761.

Tout en s'inspirant de l'histoire d' Héloïse et Abélard, il exprime les mouvements profonds de sa vie intime et de ses rêveries.

Ce roman épistolaire basé sur la correspondance des deux amants décrit les élans passionnés de leur amour en même temps que leurs efforts pour tendre à une passion épu­ rée par la vertu.

Quelques lettres à thèses permettent à Rousseau de développer une opinion originale sur des thèmes de ce siècle des Lumières : la religion, l'athéisme , la vertu , Je suicide ...

Mais Je dessein de Rousseau est de montrer qu ' il est possible de s'évader de la corruption de la ville pour former une société de "belles âmes" et parvenir , dans le cadre de la nature , à cet équilibre qui assure la sérénité de l'âme et du cœur.

Certaines des thèses de L'Émile apparaissent déja : un idéal d'économie autarcique, essentiellement agricole, où est promue la parfaite image de la suffisance.. »

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