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PHYSIQUE ET PHILOSOPHIE, la Science moderne en révolution, Werner Karl Heisenberg - résumé de l'oeuvre

Publié le 29/09/2018

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physique

Cet ouvrage intéressera le philosophe par l’exposé limpide du développement historique de la théorie des quanta (Planck, Einstein, Heisenberg lui-même, qui minimise d’ailleurs l’importance de sa propre contribution).

Physique et philosophie tire, en outre, certaines conclusions — plutôt dans un sens positiviste — au sujet des notions de matière et de déterminisme.

physique

« Physique Heisenberg (Werner) et Philosophie 1 Avec Max Born (1882-1970) et Nlels Bohr (1885-1962), auprès de qui il commença sa carrière, Werner Heisenberg (1901-1976) fut un des protagonistes de l'école de Copen­ hague, qui a donné aux processus quantiques découverts par Max Planck une interprétation renouvelant entièrement la physique et, au-delà, notre façon de concevoir les rapporta de l'homme avec la nature et la signification du langage scientifique.

Après la seconde guerre mondiale, qu'il vécut en Allemagne, Heisenberg, dans un ouvrage d'abord publié aux Ëtats-Unis en 1958 (Physlca and Phllo­ aophy, the Revolution ln Modern Science) entreprit d'expo­ ser au grand public la portée de la révolution des quanta.

2 Il dresse d'abord un historique de la théorie quantique et de l'Interprétation de Copenhague.

Dépassant l'asso­ ciation onde-corpuscule imaginée par Louis de Broglie, Bohr avait introduit la notion de complémentarité.

Dans certaines expériences, les objets de la microphysique doivent être traités comme dea ondee, dans d'autres comme dea corpuscules, sans pour autant qu'il faille uni­ fier les deux concepts : incompatibles en physique clas­ sique, ils sont, pour la nouvelle science, complémentaires .

A son tour, Heisenberg formule le principe d'Incertitude : si l'on mesure avec précision la quantité de mouvement d'une particule.

on ne connaît sa position qu'avec une certaine Imprécision, et vice versa.

L'onde représentant la probabilité qu'une particule déjà observée se retrouve e .n un point donné, le probable ne devient réel que dans l'acte de l'observateur.

La question de savoir " ce.

qui se passe " entre deux observations est dénuée de sens.

3 L'Incohérence apparente de l'interprétation de Copen­ hague découle, selon Heisenberg, de ce que les concepts et les mots formés dana le passé par interaction entre le monde et nous-mêmes (espace, temps, causalité, réa­ lité, etc.) ne valent que dans un domaine d'expérience limité.

A condition d'être reliés entre eux dans un sys-. »

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