POÈMES DE MORVEN LE GAÉLIQUE (Les). de Max Jacob (résumé)

 Œuvre de Max Jacob (1876-1944), publiée en 1938. Comme il attribuait une part de son œuvre à Saint Matorel, Max Jacob prit le pseudonyme de Morven le Gaélique quand il voulut écrire des chansons populaires. Mais ce retour à la Bretagne, bien moins qu’un souvenir tout naturel et spontané, semble être un nouveau travesti, un déguisement, à quoi s’ajoute quelque plaisir de se moquer du monde, ce que Max Jacob aima toute sa vie. Ce qu’il y a de vrai, ici, c’est un besoin d’échapper à la grande ville, à la vie moderne, qui incline Max Jacob à se créer une Bretagne, avec ses vieux bahuts, ses revenants, ses croix, ses Noëls. Ainsi s’efforce-t-il de retrouver un monde misérable et religieux, mais d’une religion élémentaire, naïve, mystérieuse, pleine de réalités surnaturelles, populaires et magiques. Ce goût de la magie relie le Max Jacob du temps du cubisme et le poète de ce recueil.