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Poésie ininterrompue d'Éluard (résumé & analyse)

Publié le 06/12/2018

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Poésie ininterrompue

 

Éluard sentit sans doute le double danger qui le guettait s’il suivait la pente de ses poèmes de guerre : s’enfermer dans la bulle irisée du couple jusqu’à gommer les aspérités du réel; s’appauvrir dans une poésie didactique partisane. L’angélisme et la prédication. Conscient de la menace, il affronte résolument le problème du rôle moral et social de l’amour et de la poésie, dans un Carmen perpetuum de vingt pages dont la continuité est une nouveauté efficace : elle interdit d’éluder, par l'interruption et les blancs, la laideur prosaïque qui cerne les instants édéniques, elle contraint à tout prendre en compte, à tout dire, dans un mouvement dialectique qui rejette l’égoïsme domestique, l’harmonie factice, les commodités de l’éclectisme petit-bourgeois aussi énergiquement que le narcissisme des maudits de profession, le luxe des profiteurs du marché noir et la brutalité des maîtres. Dialogue avec la femme aimée,

« poids » et se confond avec ses frères, et « le travail du peintre» (Picasso), qui s'inscrit pareillement dans la perspective de la connaissance et du bonheur.

BIBLIOGRAPHIE.

Aragon.

Chroniques du Bel Canto, Skira, 1947; Michel Beau­ jour, « Analyse de Poésie ininterrompue », Europe, n° 403-404.

nov.-déc.

1962.

étude éclairante du sémantisme; Richard Ver­ nier, « Poésie ininterrompue ,.

et la poétique de Paul Éluard, La Haye, Mouton.

1971 (concepts, thèmes et travail du signifiant).

Suc >, voir J.-C.

Gateau.

Swdi francesi, 1977.

n° 61-62.. »

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