POÉSIES d Arnold

POÉSIES d'Arnold 

Sous ce titre, le poète anglais Matthew Arnold (1822-1888) publiait en 1853, pour la première fois sous son nom, le contenu de ses deux premiers volumes : l'Amphitryon berné et autres poésies et Empêdocle sur l’Etna et autres poésies, omettant cependant le long poème dramatique Empédocle et d’autres poésies de moindre importance, en ajoutant d’autres au contraire, parmi lesquelles les très célèbres « Sohrab et Rustum » [Sohrab and Kustum] et « L’étudiant bohémien » [The Scholar Gipsy]. « Sohrab et Rustum » raconte un épisode tiré d’une œuvre du poète persan Firdousi : le jeune Sohrab, né d’une passion juvénile de Rustum, ayant laissé sa mère pour acquérir la gloire en guerroyant, rencontre en combat singulier son père, qu’il ne reconnaît pas et dont il n’est pas reconnu. Frappé à mort, il tombe, et, dans un dernier spasme, menace son adversaire de la vengeance de Rustum.

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Aussitôt, le héros, plein d’angoisse, demande au moribond les preuves de ce qu’il vient d’entendre. Ce dernier montre alors à son père certaine marque que sa mère lui fit au bras, quand elle lui dévoila le secret de sa naissance. Désespéré, Rustum tente de mettre tin à ses jours ; mais il en est empêché par les efforts de son fils, et quand celui-ci meurt, il brûle ses tentes et porte le cadavre du jeune homme dans son pays natal, où il le fait ensevelir en grande pompe. De tous les poèmes descriptifs d’Arnold, Sohrab et Rustum » est peut-être celui qui est composé