POÉSIES de Di Giacomo (résumé et analyse de l’oeuvre)

L'œuvre poétique de l'écrivain napolitain Salvatore Giacomo (1860-1934) se compose de divers recueils : Voix lointaines, Le monastère, Sonnets antiques

[Sunette antiche, 1884], A San Francisco (1895). Ariettes et sonnets [1898], Vers nouveaux [Vierze nuove, 1900], qui firent l’objet d’une édition d’ensemble en 1907. Avec la parution de ce volume, la renommée de l’auteur déborda le cadre provincial et dialectal pour s’étendre à l’Italie et jusqu’à l’étranger. On y vit en quelque sorte la résurrection du Volkslied, de la candeur et de l’innocence poétiques dans un monde littéraire décadent et Benedetto Croce opposa l’« innocence » de Di Giacomo aux vaticinations de d’Annunzio et de Pascoli. Toutefois, l’art de Di Giacomo ne laisse pas d’emprunter, tout en les transposant en dialecte, des éléments propres au naturalisme et à la « littérature crépusculaire » alors eh vogue.