POÉSIES de Petoefï (résumé et analyse de l’oeuvre)

POÉSIES de Petoefï 

Poète lyrique, poète épique, poète combattant, Sandor Petoefi (1823-1849) est le grand poète national hongrois. Mort à vingt-six ans, les armes à la main, dans la lutte pour l’indépendance de son pays, ses poésies nous retracent non seulement toute sa vie, mais aussi celle de son peuple, au point que l’ensemble de son œuvre se présente sous le double aspect d’une autobiographie et d’une épopée. Étudiant, puis tour à tour soldat et comédien ambulant, poète vagabond parcourant son pays en tous sens, toujours l’attirera la chaleur du foyer dont il dira, mieux que quiconque, la douceur et la paix retrouvées. Mais son destin était ailleurs : sa patrie souffrait trop sous la botte autrichienne pour qu’il pût songer à rester en place. Un ardent amour de la liberté, une haine farouche de la tyrannie devaient inspirer toutes ses actions, les marquer de leur sceau puissant et inaltérable, devaient aussi le pousser sur ces champs de bataille où la mort à la gloire se mêle dans une même ivresse, dans un même chant. Dès 1843, son œuvre retentit des aspirations sociales qui agitent son peuple. Très vite contraint de quitter Budapest, Petoefi se rend à Debrecen, dès 1844. De ce lieu d’exil, il s’adresse à sa mère pour lui dire l’amour infini qu’il lui porte (Au loin ), se gardant bien de dire ses souffrances d’acteur vagabond.