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POLITIQUE d’Aristote (résumé et analyse de l’oeuvre)

Publié le 20/09/2015

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aristote

POLITIQUE d’Aristote

 

Œuvre d’Aristote de Stagire (384-322 av. J.-C.), qui nous est parvenue incomplète et dans un certain désordre. Aristote y développe sa théorie de l’État ; il s’oppose à la fois au communisme intellectualiste de Socrate et de Platon, aux Sophistes qui faisaient de l’État le résultat d’une convention passée entre les hommes, en même temps qu’à la thèse individualiste et cosmopolite

 

des Cyniques. Pour lui, l’État est la

 

 

plus haute forme de société ; et si même il est précédé dans le temps par d’autres êtres ou entités, au moins d’un point de vue absolu précède-t-il l’individu, la famille et le village, puisque ni l’homme seul, ni ses associations ne se suffisent, tandis que l’État seul vaut par soi et réalise dans sa perfection les

 

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Ans auxquelles famille et village tendent. L’homme est donc par nature un « animal politique ». Puisque l’État est composé de familles, il convient d’examiner les éléments de la famille, qui sont : le mari et la femme, le père et les enfants, le maître et les esclaves. Aristote traite d’abord des rapports entre maître et esclave et voit dans l’esclavage un élément essentiel, qu’on ne peut supprimer, de l’économie, « étant donné, dit-il, que les navettes ne tissent pas d’elles-mêmes la toile ». Et non seulement la différence entre celui qui commande et celui qui doit être esclave est pour lui naturelle et juste, mais il pense encore que celui qui est esclave l’est par nature. Il y a pourtant des hommes libres devenus esclaves à la suite d’une guerre, cette constatation introduit la notion d’un esclavage purement légal : c’est pourquoi, en dernier ressort, la différence entre l’homme libre et l’esclave est celle de la vertu et du vice. L’autorité du maître et celle de l’État diffèrent en ceci que cette dernière s’exerce sur des êtres libres. Vient ensuite l’étude de la crématistique, art d’acquérir les richesses (l’usure et le commerce y sont condamnés comme contraires à la nature) ;

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