Quand la ville se défait Quelle politique face à la crise des banlieues ? Jacques DONZELOT
Publié le 11/11/2012
Extrait du document
ville se traduit par la mixité sociale, par la rénovation urbaine et par une décentralisation (gouvernance
directement avec les communes). La rénovation urbaine permettrait la mixité. Mais encore une fois la voie
des habitants n’est pas prise en compte. Tout d’abord parce qu’il y a un réel manque d’informations, les
habitants ne participent pas aux réunions sur la rénovation. De plus, le souhait des habitants semble
minime par rapport à l’intérêt privé qui l’emporte toujours sur l’intérêt général. En effet, les gens sont
habitués à leurs quartiers. Même si certains veulent quitter les lieux, d’autres préfèrent rester. La
rénovation, personne n’est contre mais à conditions d’augmenter le pouvoir des habitants.
«
différentes solutions.
Tout d’abord, il y a une nécessité d’agir sur les habitants afin qu’ils changent l’image
des quartiers.
Pour cela il faut valoriser les habitants.
A ce jour, il existe trois types d’actions.
La première
qui consiste à faire un développement social.
C'est-à-dire corriger localement les échecs « de la
modernisation de la société par l’urbain.
Le développement de la citoyenneté est préférable au
développement de l’urbain.
La deuxième à établir une discrimination positive des territoires.
C’est ce qui
s’est mis en place avec la création des zones franches urbaines.
Et enfin une action de rénovation
urbaine qui elle semble plus difficile à réaliser.
Détruire pour reconstruire pose un problème au niveau des
habitants.
L’effritement social semble plus fort que le mélange des populations.
Cette forme de mixité
résidentielle imposée est loin d’être préférable à la mobilité.
L’auteur affirme qu’il préfère la mobilité à la
mixité.
Or le problème aujourd’hui c’est que les gens ne sont pas mobiles.
Soit à cause du prix des
logements en centre-ville soit par choix personnel.
Si tous les gens pouvaient être mobiles, il y aurait
forcément plus de mixité sociale.
Une des solutions serait peut être de favoriser la mobilité au lieu
d’imposer la mixité.
Il existe 3 leviers pour faciliter la mobilité :
- Le logement : en agissant sur le patrimoine foncier, en construisant des logements dont les styles et les
prix varieraient.
-La scolarité : en étendant la carte scolaire et en modifiant les conditions d’enseignement dans les écoles
dites défavorisées.
-L’emploi : en embauchant les jeunes des quartiers défavorisés.
Aujourd’hui la politique de la
ville se traduit par la mixité sociale, par la rénovation urbaine et par une décentralisation (gouvernance
directement avec les communes).
La rénovation urbaine permettrait la mixité.
Mais encore une fois la voie
des habitants n’est pas prise en compte.
Tout d’abord parce qu’il y a un réel manque d’informations, les
habitants ne participent pas aux réunions sur la rénovation.
De plus, le souhait des habitants semble
minime par rapport à l’intérêt privé qui l’emporte toujours sur l’intérêt général.
En effet, les gens sont
habitués à leurs quartiers.
Même si certains veulent quitter les lieux, d’autres préfèrent rester.
La
rénovation, personne n’est contre mais à conditions d’augmenter le pouvoir des habitants.
La politique de la ville comme elle a été définit plus haut ne semble pas répondre aux attentes des
urbains.
Il faudrait progressivement se diriger vers une politique POUR la ville.
Favoriser la mobilité est le
pilier essentiel de cette politique pour la ville.
En effet les expériences de mixité imposée incitent chacun
à se replier sur le groupe « au même code social ».
Faire renaitre l’esprit de la ville afin que chacun
agissent dans cette politique POUR la ville.
Critique : Dans son ensemble le livre explique de façon claire les différentes problématiques auxquels la
politique de la ville est confrontée.
En revanche à certains moments dans le livre, des phrases trop
longues nous font perdre le fil conducteur de l’idée évoquée..
»
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