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Ray BRADBURY : Fahrenheit 451 (fiche de lecture)

Publié le 24/09/2012

Extrait du document

bradbury

Ray Bradbury attendit dix ans et écrivit plusieurs millions de mots avant de connaître le succès. Les premières années de son existence ont eu sur sa carrière une influence décisive. Plusieurs de ses nouvelles ont pour cadre Waukegan où il est né en 1920. Une de ses ancêtres, Mary Bradbury, fut jugée pour sorcellerie, au XVIIIe siècle. Sa mère était passionnée par le fantastique. Bradbury a raconté que la lecture que sa mère lui fit des Nouvelles d'Edgar Poe avait fait de lui un "odieux petit gosse morbide"...

bradbury

« Photo H askell/ S ipa D e to us les aut e ur s d e scie n ce -ficti on , Ra y Bradbur y est l e plu s co nnu du grand publi c.

En C ali­ fornie, il est l' éc ri­ va in na ti o nal .

En Fran ce, le s Chro­ niqu es martienne s ont été publi é e s e n li vre de poche, et Fran çois Truffaut a p o rt é à /'éc ran Fahrenh e it 451.

Ses hist o ir es sont sou­ v e nt té nu es , et la s c ie nce-fictio n n e s e rt qu 'à dépayse r d es cont es poé tiqu es d on t le sty le s usc ite l ' é m oti on la plu s fin e.

Le livre Montag ou le triomphe de l'homme face à l'État dictateur M ontag est pompier.

Son casque et la manche de son uni­ forme portent le nombre 451 : température à laquelle un livre se con sume .

Il vit mécaniquement dans une société dicta­ toriale robotisée où la lecture est interdite et le bonheur "obli­ gatoire".

Spectatrice assidue d'une télévision omniprésente, son épouse Mildred est une citoyenne modèle.

Montag croise l ' idéaliste Clarisse McClellan et, lors d'une mission en compa­ gnie du capitaine Beatty, il "s'éveille " : une vieiLle femme re­ fuse de quitter ses livres et se laisse brûler parmi eux.

Montag cache ces objets proscrits et devient dès lors un dangereux cri­ minel.

Un int ellectuel retraité, Fa ber , va 1 'aider à donner un sens à son existence .

Mildred dénonce son mari.

Montag doit brûler sa propre maison ; il tue Beatty et s'enfuit.

Traqué, il retrouve un groupe d"'hérétiques" ayant tous mémorisé les pages d'un auteur.

L'univers de Montag est anéanti par une guerre nucl éaire.

Avec ses nouveaux compagno n s et leur savoir , il espère reconstruire un monde meilleur.

Fahrenheit451, un cri d'a larme indigné R ay Bradbury est connu comme le poète de la science-fic­ tion .

Son propos dans Fahrenheit 451 (1953) n'est pas seulement d'éblouir ou d'étourdir par les sortilèges de l'imagi­ nation.

Le livre ne se borne pas à distraire, il inquiète , mais avec tant de discrétion et de pudeur qu'un lecteur pressé peut oublier d'entendre le message qu' il transmet dans les formes moderne s et les visages froids d'une civilisation techno-méca­ nicienne avancée.

Trop avancée ...

Les abus du progrès scienti­ fique (dans les domaines des communications ou des trans­ ports) et la déshumanisation qu 'ils provoquent amènent Bradbury, non pas à proférer une condamnation, mais à pous­ ser un cri d'alarme indigné.

Bradbury , c'e st le héros Montag qui s'oppose violemment à ces technocrates que l'on voit occu­ pés, entre autres, à détruire les livres.

Son idéalisme peut laisser rêveur.

Mais si vigoureuse s que soient ses critiques, jamais Bradbury ne s'abandonne au sceptici sme .

L ' auteur de Fahr enh eit 451 est guid é davanta ge par la tendresse que par 1 'amertume .. »

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