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RECHERCHE DE L’ABSOLU (La) d’Honoré de Balzac

Publié le 03/10/2015

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RECHERCHE DE L’ABSOLU (La).

 

Ce roman d’Honoré de Balzac (1799-1850) fut écrit de juin à septembre 1834, il fut dédié à « Madame Joséphine Delanoy, née Doumerc » ; dans le cadre de la Comédie humaine, il fait partie des « Études philosophiques ». C’est en effet un problème philosophique, ou plutôt un problème moral, que Balzac soumet ici à l’attention de son lecteur : celui du génie pris entre ses recherches scientifiques et la ruine de sa famille, celui des droits de l’individu supérieurement doué au sein de la société. La scène se passe à Douai. La maison Claës, la plus vénérable, la plus authentiquement flamande de la ville, abrite une des familles les plus célèbres des Flandres et qui s’est illustrée dans la conquête de l’indépendance de son pays. Balthazar Claës, qui travailla dans le laboratoire de Lavoi-sier pendant sa jeunesse, a épousé en 1795 Joséphine de Temninck, jeune fille laide mais dont les qualités d’âme et de cœur l’ont séduit. Ils ont eu quatre enfants : Marguerite, Gabriel, Félicie et Jean. Le bonheur de la famille est complet jusqu’au jour où un mathématicien polonais, devenu soldat pour gagner sa vie, de passage à Douai, a une conversation décisive avec Balthazar, qu’il met au courant de ses précédentes recherches chimiques : il expose à Claës le point précis où il en est arrivé dans sa tentative de décomposer les corps simples afin de découvrir le principe, selon lui, unique de la matière. Après le départ de l’officier polonais, Claës sent se lever en lui une nouvelle vocation ; ses études de chimie devraient lui permettre de reprendre les travaux du savant au point où il les a laissés et de les conduire à leur résultat final. Une véritable fièvre s’empare alors du bourgeois flamand ; il passe des commandes fort coûteuses à un établissement qui vend des produits chimiques, se construit un laboratoire et s’y enferme avec son valet de chambre, Lemulquinier, qui, sans bien la comprendre, participe à la passion dévorante de son maître. Sa femme, ses enfants ne le voient presque plus. Le notaire de la maison, parent des Claës, informe Joséphine des dettes que commence à contracter son mari. La malheureuse femme ne réagit pas tout

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