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Résumé de l'acte II d'Electre de Giraudoux (scène par scène)

Publié le 31/12/2019

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qu'elle n'a ni vu, ni touché, ni embrassé depuis l'âge de cinq ans. Électre proteste. Clytemnestre, excédée, veut l'éloigner, la marier au jardinier, l'enfermer. Égisthe la supplie de considérer le danger et d'accepter son mariage avec la reine. Mais le mensonge peut-il sauver la ville ? réplique la jeune fille. Et longuement elle évoque le don qu'elle aussi a reçu le matin d'une Argos tendre et modeste, de l'univers entier des justes (cf. scène 7, la tirade d'Égisthe). Égisthe réplique : Électre sait-elle ce qu'est un peuple ? Elle parle en jeune fille, et non en roi. Finalement Électre pose brutalement la question : « Vous l'avez assassiné, n’est-ce pas ? »

Désormais c’est Clytemnestre qui va discuter avec Électre : Agamemnon a glissé, il n'a pas été assassiné. Électre dément, accuse la complicité d'Égisthe. Égisthe ne proteste pas, Clytemnestre doit se défendre seule : ce sont les murs d'Argos qui ont fait d'elle et d'Égisthe... Des assassins, achève Électre.

Les ennemis sont aux portes. Égisthe s'engage, si la ville est sauvée, à l’exil des coupables, à la souveraineté d'Oreste. Mais Électre refuse.

Alors sa mère va faire comme Agathe : elle va clamer sa haine pour son mari, et elle prie Égisthe d’enchaîner sa fille, qui, elle, de son côté, le prie de tuer sa mère !

Égisthe s'en va avec Clytemnestre, laissant Électre libre et ordonnant de libérer Oreste. L'oiseau qui planait au-dessus d'Égisthe descend : c'est un vautour, remarque le mendiant.

Scène 9

Le mendiant, Électre, la femme Narsès, mendiants, puis Oreste.

La femme Narsès arrive à la tête d’une troupe de mendiants pour délier Oreste. Le mendiant, dans un long monologue, raconte alors la mort d'Agamemnon. Clytemnestre et Égisthe avaient savonné les marches de la piscine ; Agamemnon est tombé en tendant les bras à sa femme. Clytemnestre s'est précipitée... pour le maintenir à terre, tandis que le jeune Égisthe, dégainant l'épée d'Agamemnon, l'a frappé deux fois, tandis que le roi appelait ses enfants... Depuis sept ans, Clytemnestre revoit le meurtre chaque nuit.

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« ce, mère ? » « Est-ce vrai que tu as un amant ? » Offusquée elle le nie, tout en dénonçant l'ob­ session de « déterrer les secrets », qui débouche sur le sacrilège et l'inceste, et sera leur perte.

Même si Clytemnestre avait un amant, elle ne serait pas la première reine à en avoir.

Oreste ne demande qu'à la croire, mais Électre refuse.

La reine éloigne Oreste un moment.

Scène 5 Les mêmes, moins Oreste.

Clytemnestre demande de l'aide à sa fille contre Oreste.

Si sa fille la déteste, qu'au moins elle face cause commune avec elle en tant que femme ! Électre refuse.

Clytemnestre lui reproche son indifférence à son égard ; elle a été une reine malheureuse, en butte à l'hostilité des siens.

Il lui restait l'attente, répond Électre.

Clytemnestre, elle, n'attend plus, elle aime.

Elle offre à Électre de partager l'amour.

Électre lui redemande alors le nom de son amant.

Clytemnestre refuse, au nom de sa dignité, de celle d'Oreste.

Mais Électre soupçonne que ce nom lui ouvrira la raison du forfait de sa mère.

Et la scène finit par ces deux questions:« Qui aimes-tu? Qui est-ce?» Scène 6 Les mêmes, Agathe, le président, l'écuyer; puis les Euménides.

La scène commence par ces deux questions en écho aux précédentes, du président à Agathe : « Qui est-ce ? Qui aimes-tu ? »Ainsi est soulignée le parallélisme entre Agathe et Clytemnestre.

Agathe soulage sa rancune vis à vis de son mari en avouant son infidélité au nom de la vérité.

Parlant pour toutes les femmes, elle souligne les exigences des maris, la patience et l'humilité des épouses, rachetées par une heure avec un amant.

C'est Électre qui lui a donné le courage de par­ ler ainsi.

D'ailleurs les femmes trompent leur mari avec tout ce qui les entoure ! Et les questions du président et les menaces d'humilier son amant recommencent.

Humilier Égisthe ! s'écrie Agathe.

Clytemnestre alors se trahit enfin, en la traitant de menteuse.

Le mendiant, lui, aurait pensé qu'Égisthe avait un penchant pour Électre ...

Scène 7 Le mendiant, Électre, Clytemnestre, Agathe, le président, l'écuyer; les Euménides; Égisthe, le capi­ taine, soldats.

Un oiseau plane.

Égisthe vient installer là son quartier général, content d'y voir Électre.

Chacun l'attendait d'ailleurs, dans des rôles différents.

Or, selon le mendiant, c'est le roi qui se déclare.

Mais Égisthe est venu pour Électre, la seule à deviner qui il est à cet instant.

Le capitaine le rappelle alors à la réalité : la ville est attaquée par les Corinthiens.

La garde réclame un roi, non une reine.

Qu'il épouse Clytemnestre, conseille le mendiant ! Jamais, répond le président, qui se range du côté d'Électre.

Égisthe, alors, dans un long monologue, remercie les « puissances du monde » de lui avoir fait don d'Argos, «neuve, recréée par (lui)», qu'il jure de sauver.

Clytemnestre revendique le maria­ ge au nom de son amour, Égisthe au nom de la sauvegarde d'Argos; il demande au président de lui pardonner mais le président refuse, en offrant son aide à Électre.

Mais celle-ci n'en a plus besoin : Agathe lui a « donné la clef de tout » : Clytemnestre haïssait Agamemnon, et n'a jamais pu, comme Agathe, le clamer à la face de son mari.

Qu'elle le fasse donc devant sa fille ! Clytemnestre veut partir avec Égisthe.

Alors Électre appelle Oreste : ce sont les Euménides qui accourent, après l'avoir enchaîné.

Égisthe fait arrêter le président, interroge Électre : que veut-elle ? Scène 8 le mendiant, Électre, Clytemnestre, Égisthe, puis un messager.

Électre répond à côté : la messagère des dieux ne viendra pas pour absoudre Égisthe.

Car les dieux, hypocrites, ont beau avoir changé Égisthe en roi, ils ne peuvent le changer en innocent.

Égisthe feignant de ne pas comprendre, Clytemnestre évoque l'obsession d'Électre : son père,. »

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