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résumé : Lettre de mon moulin

Publié le 06/11/2012

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1. RÉSUMÉ Installation « C'est de là que je vous écris, au bon soleil « (p. 30), explique le narrateur qui a quitté la capitale et s'est installé dans un vieux moulin abandonné, à côté des Baux-de-Provence. Enchanté par le paysage et la lumière éclatante, il dit ne pas regretter le « Paris bruyant et noir « (p. 30). Il a assisté la veille au retour des troupeaux des alpages où ceux-ci ont passé six mois dans les verts pâturages. Les troupeaux sont accueillis avec joie par tous les villageois. Le narrateur s'attendrit sur les béliers, les moutons et les brebis, mais surtout sur les chiens de bergers qui, pourtant harassés, ne consentent à regagner leur chenil qu'une fois tout le bétail installé dans l'étable. Le secret de Maitre Cornille Un joueur de fifre, Francet Mamaï, a raconté au narrateur « le petit drame de village « (p. 33) dont son moulin a été témoin vingt ans auparavant. Autrefois, tous les mas (fermes) alentour apportaient leur blé à moudre dans ce moulin à vent, créant une joyeuse animation. Mais avec l'installation d'une minoterie (usine où on prépare la farine), le moulin a fermé, ainsi que tous les autres, sauf celui de Maitre Cornille. Maitre Cornill...

« 5 Les étoiles Récit d’un berger provençal. Isolé dans la montagne, le berger-narrateur profitait du passage du valet de ferme qui venait le ravitailler pour demander des nouvelle de la fille de ses maitres, Stéphanette .

« J’avais vingt ans et cette Stéphanette était ce que j’avais vu de plus beau dans ma vie » (p.

48) dit-il.

Mais c’était la fille de ses maitres et, pour cette raison, l’humble berger n’osait l’approcher . Un jour, le valet étant malade, c’est Stéphanette qui l’a remplacé, au grand ravissement du berger , qui l’a regardée partir à regret.

Elle est revenue le soir, tremblante de froid et de peur : elle avait failli se noyer en traversant la rivière grossie par une pluie d’orage.

Ne sachant pas rentrer, elle a dû passer la nuit dans la montagne avec le berger .

Comme elle ne pouvait pas dormir, le berger a décidé de lui parler des étoiles , en les désignant toutes par leur nom, lui racontant par exemple que les étoiles filantes étaient des « âmes qui entrent en paradis » (p.

51) et que les étoiles se mariaient entre elles... La jeune fille, émerveillée, a fini par s’endormir, la tête sur l’épaule du berger.

Il s’est alors figuré qu’elle était une étoile, « la plus fine, la plus brillante, ayant perdu sa route » (p.

52) et venue se reposer près de lui. La mule \bu Pape Ce récit est né d’un proverbe qui conseille de se méfier de « la mule du Pape qui garde sept ans son coup de pied », sur lequel le narrateur a fait des recherches dans une bibliothèque. L’histoire se déroule dans la joyeuse ville d’Avignon, du temps où les papes y régnaient.

Le pape Boniface, très aimé de son peuple, avait deux passions : ses vignes et sa mule.

Tistet Vedène, « un effronté galopin » (p.

59) , est parvenu à entrer au service du pape en flattant sa mule .

Il a même fini par être chargé d’apporter à l’animal son bol de vin chaud quotidien, office auparavant réservé aux cardinaux.

Mais en réalité, Tistet Vedène , en compagnie d’autres voyous, buvait tous les jours le vin de la mule et la maltraitait .

Celle-ci rêvait de lui envoyer un coup de sabot… Un jour, il a fait monter la pauvre bête terrorisée au sommet du clocher et a affirmé au pape affolé qu’elle s’y était rendue toute seule .

Sous les quolibets de toute la ville, la mule a été ramenée au sol au moyen de cordes et de poulies.

Humiliée, elle a projeté de se venger dès le lendemain.

Mais Tistet a entretemps été envoyé à la cour de Naples pour se former à la diplomatie.

Il s’agissait de sa récompense pour avoir participé au sauvetage de la mule.

« Ton coup de sabot...

je te le garde ! » (p.

62), a alors pensé la mule rancunière, qui était devenue la risée de toute la ville. Tistet est revenu au bout de sept ans et a obtenu un poste honorifique auprès du pape.

L a m u l e a assisté à la cérémonie d’intronisation.

Lorsque Tistet s’est approché d’elle pour la caresser, « elle lui détacha un coup de sabot si terrible que de Pampérigouste, on en vit la fumée [...] » (p.

66). Les \bouaniers Le narrateur, qui a fait un voyage en bateau vers les iles corses, déplore le sort misérable des marins-douaniers présents à bord, mal nourris et mal payés.

Pourtant, ils ne se plaignaient jamais.

Il raconte l’histoire de Palombo, un marin-douanier corse , « le plus gai, le plus satisfait de tous » (p.

82).

Palombo, atteint d’une pleurésie, a été débarqué dans un poste de douane sur la côte .

Le narrateur a alors découvert le douanier qui tenait le poste et sa famille, tous atteints de la fièvre des marais .

La mère de famille a envoyé son cousin, qui vivait avec eux, chercher un médecin.

En attendant, tout le monde a essayé tant bien que mal de soulager la douleur de Palombo, en train de mourir loin de sa famille, au milieu des soupirs de ses camarades. « C’est tout ce qu’on arrachait à ces ouvriers de la mer [...] , le sentiment de leur propre infortune.

Pas de révoltes, pas de grèves » (p.

85), conclut le narrateur.. »

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