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RÉVOLUTION SURRÉALISTE (la)

Publié le 21/03/2019

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RÉVOLUTION SURRÉALISTE (la), revue surréaliste dont 12 numéros parurent entre 1924 et 1929. « Il faut aboutir à une nouvelle Déclaration des droits de

 

l'homme », proclamait la couverture du premier numéro, dans la foulée du Manifeste du surréalisme (de Breton). D'abord dirigée par Pierre Naville et Benjamin Péret (du n° 1, déc. 1924, au n° 3, avril 1925), revêtant l'apparence d'une revue scientifique, elle se consacra à la totalité de l'expérience humaine en explorant l'univers psychique, le rêve, l'inconscient, en ouvrant des chroniques sur l'invention, l'amour, la drogue, la mort. Une importante enquête, « Le suicide est-il une solution ? », apporta les réponses les plus attristantes (n° 2). Avec le n° 3, retentirent les appels de l'Orient, et une série d'adresses comminatoires au pape, au dalaï-lama, aux médecins-chefs des asiles de fous, aux recteurs des universités européennes, rédigées par Artaud ou à son instigation. Réagissant contre ce paroxysme, André Breton prit la direction de la revue (n° 4, juill. 1925 - n° 12, déc. 1929) en excluant tout alibi littéraire et se tournant vers la lutte des classes. Des poèmes s'ajoutèrent aux récits de rêves, textes surréalistes et chroniques ; un manifeste, « La Révolution d'abord et toujours » (n° 5), reflétant le rapprochement des surréalistes avec le groupe Clarté ; une défense de la peinture surréaliste (par Breton) tracèrent le subtil chemin des surréalistes entre la tentation littéraire et l'engagement politique ( « Légitime Défense », n° 8). Traiter publiquement des attitudes sexuelles de chacun (n° 11), faire l'éloge de l'hystérie, publier une enquête : « Quelle sorte d'espoir mettez-vous dans l'amour? » (n° 12), tels sont les moments marquants d'une évolution collective constituant ce qu'Aragon nomma « une sorte d'année mentale » aboutissant au Second Manifeste du surréalisme (n° 12). Représentative du mouvement surréaliste par les collaborations qu'elle enregistra, cette revue contribua à la définition de l'esprit moderne et fonda la cohérence du groupe en rapprochant l'écriture de la vie.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)RÉVOLUTION SURRÉALISTE (La).

La revue qui parut sous ce titre le 1er décembre 1924 marquait la naissance officielle du plus grand mou­ vement poétique contemporain.

Elle avait pour directeurs Pierre Naville et Benjamin Péret.

D'as­ pect sévère, sans recherches typographiques, elle se voulait semblable à une publication scientifique et lançait cet appel aux lecteurs : ) et rien qui ressorte à l'activité littéraire proprement dite.

La partie expérimentale est constituée par des récits de rêves et des textes automatiques.

Une enquête est ouverte qui pose la question fondamentale : > Le n° 2 est marqué par l'apparition des noms d'Artaud et de Leiris, par la publication des réponses à l'enquête et par un manifeste : .

En fait, une crise est ouverte qui pourrait se résumer ainsi : le surréalisme, qui veut révolutionner la vie, doit-il • se :toindre au parti communiste qtli, sur un autre plan, poursuit un but semblable? La crise ne ces­ sera de se développer et finira par amener l'éclate­ ment du groupe, mais le souci politique ne diminue pas l'activité spécifiquement surréaliste.

Le dernier numéro de la revue (n° 12, 15 décembre 1929) marque le débtit d'une nouvelle phase d'activité créatrice avec l'adhésion au groupe de René Char, Luis Bufiuel et Salvador Dali.

Écrivains, et parti­ culièrement doués, les surréalistes voulurent échapper à lelir > pour être tout entiers à la >.

Dans son ensemble, la Ré· volution S' UT­ réaliste permet de saisir sur le vif leur tentative .. »

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