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ROMAN DE LA MOMIE (Le) de Théophile Gautier (résumé & analyse)

Publié le 20/10/2015

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gautier

ROMAN DE LA MOMIE (Le). Récit

 

publié en 1858, dans lequel Théophile Gautier (1811-1872), évoque avec son admirable talent de coloriste, la vie de l'Egypte dans les temps bibliques, et qui demeure une œuvre très caractéristique du goût romantique. Un lord extrêmement riche et un savant allemand réussissent à pénétrer dans le tombeau, encore inviolé, d’un pharaon, situé dans la vallée des Rois, et y trouvent intacte la momie d’une très belle jeune fille à qui un embaumement soigneux a laissé, à travers les âges, l’apparence de la vie. A côté d’elle, un papyrus explique le mystère de la présence d’une momie féminine dans un sépulcre évidemment destiné à un roi. Tahoser, orphèline d’un grand prêtre, se mourait d’amour dans son fastueux palais pour un très bel inconnu qui ne paraissait même pas s’apercevoir de sa beauté et de son luxe princier. Lorsque, par un innocent subterfuge, quittant son palais déguisée et sans être vue, elle réussit à se faire accepter par pitié comme servante dans la maison de l’aimé, Poeri. Mais elle découvre en lui un Hébreu, époux d’une belle jeune femme juive, laquelle devait vivre dans le misérable quartier où le pharaon contraignait le peuple esclave à habiter. Tahoser aurait toujours pu vivre près de Poeri comme seconde épouse, renonçant à sa patrie, à son luxe, à ses dieux, pour le suivre à travers le désert vers la terre promise et la femme juive était prête à la considérer comme une sœur ; mais le pharaon, qui s’était épris de Tahoser au cours d’une fête publique, la faisait, pendant ce temps, rechercher par ses serviteurs et ses ministres dans toute la ville ; son refuge découvert, il vint en personne l’enlever. L’ayant conduite dans son palais, il mit à ses pieds toutes ses richesses et jusqu’à la couronne de reine, avec une passion que les doux refus de la jeune fille stimulaient encore. Lui, l’inaccessible, attendit humblement d’elle un signe d’amour qu’elle ne lui accorda que lorsque, finalement vaincu par la douleur de la mort de son premier-né, il eut cédé

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