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Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire

Publié le 16/06/2011

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   PREMIÈRE PROMENADE

 Acceptation de la solitude mais rejet de toute responsabilité  Révolution qui s’est produite, n’y croit pas, voc. du trouble  Plus rien à craindre, n’espère plus rien des hommes : habitude, récent calme introduit dans son cœur (résignation, idée de paix)  Destin, trame, complot  Détachement du monde et de la société (rapprochement avec Dieu ? > je ne suis plus vmt comme les autres sur la terre)  Que suis-je moi-même, moi/eux > examen (cf Confessions)  Rêveries du promeneur solitaire = journal de mes rêveries (sur moi mais aussi diverses pensées qui me viennent)  ≠ projet ordonné, méthodique  Pas écrit pour les autres mais c’est égal s’ils les lisent   

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« Jeunesse : apprendre (++ savoirs), vieillesse : devenir meilleur (++ vertu) QUATRIÈME PROMENADEQu’est-ce que mentir ?L’homme vrai selon l’opinion de la société : celui qui ne ment jamais sauf quand il y a intérêtL’homme vrai (« mon » homme vrai) : celui qui parfois se laisse aller à la fiction mais seulement quand ce n’est pas àson intérêtRecherche sa propre estime et non l’estime des autresPrincipes que Rousseau a trouvés au moyen de la raison mais qui étaient déjà dans son cœur avant : « Mon cœursuivait machinalement ces règles avant que ma raison les eût adoptées, et l’instinct moral en fit seul l’application.

»Absence de mensonge dans son intérêt dans les Confessions, a même parfois omis des passages qui attestent deson bon fond : 2 exemplesQuand il a menti : la cause en est la faiblesse, pas le désir de mal faire CINQUIÈME PROMENADESouvenirs de l’île de St-Pierre : période à laquelle il a été le + heureuxSingularité de sa solitude : « […] homme qui aime à se circonscrire ; car quoique je sois peut-être le seul au mondeà qui sa destiné en ait fait une loi, je ne puis croire être le seul qui ait un goût si naturel, quoique je ne l’aie trouvéjusqu’ici chez nul autre.

»La nature comme asile, refuge, loin des autresOubliant le monde et oublié de luiQu’était ce bonheur ? ≠ satisfactions intenses mais qui ne durent pas (« instants fugitifs ») : ici c’est l’absenced’agitation qui contente (« état simple et permanent, qui n’a rien de vif en lui-même, mais dont la durée accroît lecharme au point d’y trouver enfin la suprême félicité ») ≠ de la plupart des hommesNature > état d’esprit (flux et reflux de la mer > des pensées)Les hommes m’ont empêché de demeurer sur cette île mais ne m’empêcheront pas de m’y transporter parl’imagination SIXIÈME PROMENADERéalise qu’une bonne action qu’on a plaisir à faire mais qui devient habitude, puis devoir est bientôt une gêne >corruption de la société d’un naturel bon« Tous les penchants de la nature sans excepter la bienfaisance elle-même, portés ou suivis dans la société sansprudence et sans choix, changent de nature et deviennent souvent aussi nuisibles qu’ils étaient utiles dans leurpremière direction.

»« né sensible et bon »« je me reproche en ma conscience de bien faire à contre-cœur »Ne hait pas les autres, les méprise, préfère les fuirAmour de soi-mêmeLibre et isolé > aurait fait le bien (bon usage de l’anneau de Gygès)Naturel inconciliable à la société SEPTIÈME PROMENADE« Je n’ai plus d’autre règle de conduite que de suivre en tout mon penchant sans contrainte.

»rêverie/réflexionAmour de la botanique (intérêt pr la nature en elle-même, pas pr ce qu’elle peut apporter), beauté du spectacle dumonde ; favorable aux rêveries, méditations ; oubli de la sociétéNature pr l’homme : « beau système avec lequel il se sent identifié »« Mes idées ne sont presque plus que des sensations.

» HUITIÈME PROMENADEAbsence de correspondance entre état d’esprit et circonstances (calme, pas touché, qd haï des hommes) : cmtcela se fait-il ? nature de son âme ?Quand il avait tout pour être heureux, ne l’était pas : à présent qu’il a tout pour être malheureux, ne l’est pasComplaisance dans la solitude, autosuffisance (« Réduit à moi seul, je me nourris, il est vrai, de ma propresubstance, mais elle ne s’épuise pas et je me suffis à moi-même.

»« moi, le plus sensible des êtres »indifférence vis a vis des jugements des autres car ne les estime paspassage avt/après fait insensiblement, avt détresse, tumulte, mnt paixNe pas craindre les intentions des maux qui nous arrivent mais uniquement souffrir les maux NEUXIÈME PROMENADEBonheur : état constant / vie ici-bas : mvt > incompatibilitéSe justifie d’avoir mis ses enfants aux enfants trouvésAmour des enfantsDifférence entre ses amusements et ceux de la société (pour lui, le plaisir de bien faire consiste « moins dans unsentiment de bienfaisance que dans le plaisir de voir des visages contents »)Amour de la solitude car : « Je ne vois qu’animosité sur les visages des hommes, et la nature me rit toujours.

» DIXIÈME PROMENADE. »

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