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SAADI : Le Gulistan

Publié le 25/09/2012

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Livre de délassement, de morale souriante et de longue vie, le lardin des roses est à chaque page un livre de plaisir et de surprises, celui d'un conteur épris du théâtre de la vie et de la saveur de chaque instant. Toujours actuel, toujours d'aujourd'hui, il fait revivre les temps lointains et si proches du xme siècle, alors que les guerres déchiraient le Moyen-Orient où chrétiens d'Occident et d'Orient s'opposaient, où juifs, païens, bouddhistes et musulmans s'entretuaient, époque de schismes et de razzias qui toujours ressurgissent.

« Saadi (1184 ?-1290) est également l'auteur du Bus tan (Le Y erg er).

Le Gulistan, traduit en français dès 1634, fut la pre­ mière œuvre de la littérature persane à être connue en France.

Le livre Une morale riche des couleurs de la vie D ivisé en huit chapitres , Le Gulistan (ou Jardin des Roses) est un recueil de contes en vers et en prose qui traitent successivement de la conduite des rois, de la conduite des derviches , de la modération des désirs, des avantages du silence , de la jeunesse et de l'amour, des atteintes de l'âge, de l' influence de l'éducation et, enfin , de la bienséance en société.

Saadi expose ses réflexions grâce à des anecdotes et à des souvenirs, de telle sorte que le lecteur ne cesse d'être mis en contact avec l a vie quotidienne , ses nécessités et ses imprévus, que ce soit celle des princes ou celle des artisans , celle des sages ou celle des marchands , celle des esclaves ou celle des courtisans.

Saadi a beaucoup voyagé -comme le veut la religion soufite -et ses histoires retracent ses voyages à travers les déserts et les caravansérails , avec leurs marchés pleins d'odeurs épicées, de rumeur et de saveur.

Un esprit tolérant et charitable S aadi appartenait à la confrérie soufite de Boukhara dont le maître et prédicateur enseignait la philosophie mystique de la Rose.

Après de nombreux voyages - il alla en Inde , en Chine , en Turquie- Saadi revint dans sa ville natale de Chiraz.

Là, sous l a difficile occupation mongole, il se retire dans une ancienne dervicherie, où il aurait vécu jusqu'à un âge très avancé .

A la lecture du Gulistan, le poète semble préserver le plaisir en l e réconciliant avec les préceptes de la religion soufite, notam­ ment ceux de l'« Amour sou fi te >> dont l'achèvement réside dans l'union de l'individu avec le> (Dieu) par le biais de la connaissance.

Si la littérature soufite est souvent char gée d'allégories inaccessibles aux non-initiés , la poésie de Saadi n'a rien d'hermétique ; ses maximes et ses contes sont autant de divertissements qui ne manquent pas d'audace dans la dérision des tyrans.. »

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