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Saint AUGUSTIN 354-430 Confessions (analyse)

Publié le 01/04/2015

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augustin

Dans le livre X, Augustin analyse la mémoire.

 

Plus précisément, la mémoire contient aussi bien les images des choses imprimées (impressum) dans l'esprit (celles des objets perçus par les sens, le souvenir de soi-même, les compositions et les décompositions des images, etc.), que les choses elles-mêmes qui ne peuvent pas se réduire aux images : le savoir scientifique et les états affectifs (affections).

 

La conscience de soi s'opère grâce à la mémoire, qui unit le passé au présent et permet d'envisager les actions futures.

 

La mémoire «présentialise« donc l'expérience du passé et l'espoir de l'avenir.

 

Sa permanence, que l'oubli même confirme, est la condition de toute l'action humaine.

 

Sa fonction spécifique se révèle dans l'acquisition du savoir intellectuel, dans lequel Augustin distingue l'élément sensuel, par exemple un son dont la mémoire garde l'image, et l'objet même du savoir, qui ne s'apprend pas par les sens et qui, par conséquent, ne peut pas venir du dehors.

 

Les notions sont d'abord dans le coeur et la partie reculée de la mémoire, à l'état dispersé et désordonné.

 

La mémoire, par une réflexion, les découvre, les ordonne et les met à sa disposition.

 

Dans le livre XI, Augustin aborde la question du temps.

 

Après avoir rappelé que Dieu est le principe et la fin de ses Confessions, Augustin poursuit la construction de sa philosophie, en demandant à Dieu de l'inspirer pour l'aider à découvrir le sens véritable des Ecritures.

 

S'il y avait un corps déjà là, d'où venait-il?

 

L'acte de la création serait donc incompatible avec l'éternité de Dieu.

 

Sur le plan philosophique, les Confessions sont importantes parce qu'elles décrivent comment se produit la philosophie «chrétienne«.

 

augustin

« 376 • Jean-François Mattéi Présentation Résumer ce livre n'aurait pas de sens.

Il faut plutôt le décrire.

Il est organisé en deux tomes (un total de 4 616 pages).

Le premier présente les Œuvres des philosophes de la philo­ sophie occidentale du III' millénaire avant Jésus-Christ jusqu'à 1889.

Le second présente les Œuvres de la philosophie occidentale de 1889 à 1990, les pensées asiatiques, la concep­ tualisation des sociétés traditionnelles, ainsi que des réper­ toires, index et tables.

Un travail encyclopédique Ce livre prend place dans une encyclopédie dont le projet a été conçu par André Jacob en 1981, et qui a pris la forme de plusieurs volumes.

Le premier, dirigé par André Jacob lui­ même, portait sur L'Univers philosophique et présentait les problèmes et matériaux de la philosophie.

Le second, dirigé par Sylvain Auroux, portait sur Les Notions philosophiques.

Le troisième volume de cette encyclopédie nous intéresse ici plus particulièrement puisqu'il porte sur Les Œuvres philo­ sophiques.

« Œuvre » renvoie, dans cet ouvrage, à des textes écrits, livres, essais depuis l'origine de l'écriture jusqu'à nos jours et ayant leur place dans la philosophie.

J.-F.

Mattéi, s'entourant de personnes nombreuses et aux compétences multiples et variées, a fait des choix.

Le choix est un moment délicat dans une telle entreprise.

Que prendre ? Que laisser ? Mais choisir supposait d'abord recenser le patrimoine écrit de la philosophie.

Là encore, il fallait décider de ce qui est œuvre philosophique, par opposition à œuvre littéraire, à titre d'exemple.

De plus, ces dernières années, au niveau des œuvres, la philosophie s'est beaucoup diversifiée.

Qu'est-ce qu'il y a de commun, en effet, entre les fragments de Nietzsche, les dissertations de ceux qu'il nomme« les ouvriers de la philosophie», les Principia mathe-. »

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