Saint-Chamans, l’Anti-romantique
Publié le 29/11/2018
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Saint-Chamans, l’Anti-romantique (1816)
Royaliste, classique, Saint-Chamans, futur député de la Marne, combat l’« inconstante Allemagne, cette mère féconde de toutes les hérésies », et surtout les trois chefs de la « secte germanique », Mme de Staël, Schlegel, Sis-mondi. Il défend la tradition établie par les siècles précédents, la raison et l’objectivité du goût : « Il en est de la littérature comme de la religion : quand on ne reconnaît plus les lois établies, on essaie de tout ». Saint-Chamans critique le mot « romantique », qui réunit, dans une totale confusion, des revendications de liberté dans l’art, une théorie littéraire abstruse, une admiration naïve pour le Moyen Age. Il s’attaque à un « genre barbare » qui évoque pour lui « l’idée de l’énergie sans grâce, de la force sans art, des élans vigoureux, mais désordonnés, des grandes passions dont l’expression est exagérée ou sans délicatesse ». Il oppose à ce néant « les Muses françaises, modèle de grâce et de beauté, nobles filles des Muses grecques ».
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