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Samuel BECKETT : En attendant Godot

Publié le 24/09/2012

Extrait du document

beckett

1. Beckett avait-il écrit d'autres pièces avant celle-ci ?
2. Qui monta et mit en scène En attendant Godot ?
3. QueUe est l' "action" principale de cette pièce ?
4. Que sait-on de Godot ?
5. Que se passe-t-il d'incompréhensible entre le premier et le second acte ?
6. Quel fut l'impact de cette pièce ?

Beckett agace toujours les gens avec son honnêteté (...). Ce qu'il montre est affreux, et parce que c'est affreux, c'est également drôle. Il démontre qu'il n'y a pas moyen de s'en sortir, et ceci, bien sûr, est exaspérant. Effectivement il n'y a aucun moyen de s'en sortir (...). Tout le monde arrive au théâtre avec le pieux espoir qu'avant la fin des deux heures de spectacle, le dramaturge leur aura donné une réponse...

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« •· li -1., ;' ~ ~ Photo collection l..ausat 1 Explorer En attendant Godot (1952) est la seconde pièce écrite par Beckett, la première à avoir été montée.

Pour ça, il s'est adressé à Roger Blin dont il avait vu un spectacle.

Blin a accepté tout de suite la pièce et a entière­ ment dirigé la mise en scène, car Beckett n'avait aucune expé­ rience à ce niveau.

Le succès (avec son cortège de polémi­ ques) fut immédiat et international.

En attendant Godot transforma radica­ lement le thédtre du XX• siècle.

Le livre Comment passer le temps ? D eux vagabonds, Estragon (Gogo) et Vladimir (Didi), se retrouvent sur une route déserte, près d'un arbre mort.

C'est probablement là qu'ils ont rendez-vous avec Godot.

En attendant, ils n'ont rien à faire.

Ils essaient vainement de se souvenir de ce qu'ils ont fait la veille.

Ils évoquent l'idée de se pendre à l'arbre mais, risquant d'échouer, ils préfèrent s'abste­ nir .

Lorsque surgit Lucky, tenu en laisse par Pozzo, Lucky por­ tant tous leurs bagages.

D'abord révoltés par la cruauté de Pozzo, mais l'autre ne disant rien, Didi et Gogo succombent à la curiosité de voir Lucky danser puis penser.

Celui-ci s'exé­ cute comme un automate et s'emballe, il faut le maîtriser.

Pozzo et Lucky repartent.

Alors un jeune garçon vient annon­ cer que Godot ne peut venir ce soir mais peut-être demain.

Le lendemain, l'arbre a quelques feuilles, Vladimir s'impatiente, Estragon arrive tard.

Il ne se souvient pas d'avoir été là la veille.

Pozzo et Lucky surviennent et s'effondrent.

Pozzo est maintenant aveugle et Lucky muet.

Il faut les aider à se relever, Didi et Gogo s'y résolvent.

Les deux autres repartent, pour s'effondrer un peu plus loin.

L'attente reprend.

Alors surgit un jeune garçon, ressemblant à celui de la veille et porteur du même message .

Gogo et Didi reviendront attendre ici.

Le vide d'une existence T '"action" de la pièce est l'attente.

Deux personnages, dans L une certaine misère, en un lieu dépouillé jusqu'à être indé­ fini, en attendent un troisième qui ne vient pas et dont le nom est formé à partir de God (Dieu).

Heureusement, cette attente se meuble, cahin-caha, de discussions entre Didi et Gogo, liés par une tendre amitié.

On les voit inventer des activités, quitter et remettre une chaussure, se disputer, manger, renoncer au sui­ cide, bref, réinventer la vie.

Mais quelle vie ! Ils n'ont rien, la mémoire leur fait défaut, les autres humains sont moins ten­ dres, le monde passe et change en étant toujours le même, et eux, dans le temps qui s'étire, ont l'impression d'être im­ muables, perdus dans une attente éternelle.

Et Beckett fait rire aux larmes ses spectateurs, venus voir vivre (attendre) d'autres êtres humains, et attendant dans leurs fauteuils.. »

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