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SATIRICON de Pétrone (résumé et analyse)

Publié le 04/11/2015

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SATIRICON. Roman de l’époque de Néron, attribué à un certain Pétrone (Petronius Arbiter, 20 ?-66 ap. J.-C.), très probablement le même que le Pétrone dont Tacite nous apprend dans les Annales qu’il fut un épicurien raffiné de la cour impériale, une sorte d’intendant des plaisirs du prince, d’arbitre des élégances (« ele-gantiae arbiter »). De cette œuvre, il ne nous reste que les fragments des deux livres XV et XVI. Le héros, Encolpe, en compagnie d’Ascylte et de Giton, erre dans les villes de l’Italie méridionale, vivant d’expédients, escroquant des repas, essayant de filouter partout où il le peut ; parfois, il met à profit même sa culture littéraire et ses qualités de beau parleur, de critique doué de finesse et d’amateur de poésie. Le roman, qui nous est parvenu mutilé, débute, en effet, par une scène de déclamation, comme on en voyait dans les écoles des rhéteurs ou sous les portiques des forums. Tout à coup, tandis qu’un orateur est en train de capter l’attention des auditeurs par sa conférence, Encolpe s’aperçoit que l’ami Ascylte a disparu ; désirant lui parler, il le cherche dans toute la ville, mais ne le retrouve qu’à l’auberge où les trois amis étaient logés. Décidés à fuir la chaleur d’été, si accablante en ville, ils se réfugient à la campagne, en acceptant l’hospitalité du chevalier Lycurgue ; chez celui-ci se trouvent déjà deux autres riches personnages, Lichas, le propriétaire d’un navire qui transporte des marchandises et des passagers, et Tryphène, une femme splendide, amie de Lichas. Mais, en raison des multiples rivalités, la bonne entente ne peut guère durer ; les trois jeunes gens, après avoir lié de nombreuses relations amoureuses, souvent peu avouables, avec leurs riches hôtes, commencent à s’ennuyer de cette vie monotone, si éloignée de leurs goûts

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