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SIGMUND FREUD : L'AVENIR D'UNE ILLUSION (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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SIGMUND FREUD : L'AVENIR D'UNE ILLUSION
Freud prône un rapport adulte à la réalité, à laquelle il s'agit de faire face avec les moyens de l'intelligence, et non plus d'échapper par le déni infantile que représente la religion. L'homme peut se passer de sa fonction consolatrice s'il accepte de grandir en renonçant au désir archaïque de protection. Mais peut-on supprimer celle qui a jusqu'ici formé la base de la vie en commun, en convaincant les hommes de renoncer à leurs instincts asociaux par des motifs affectifs très puissants? L'argumentation rationnelle peut-elle être efficace pour cette << créature d'intelligence faible, que domine ses instincts » (IX) qu'est l'homme? Freud souligne que c'est l'éducation religieuse qui entrave le développement de l'intelligence et fait le pari d'une éducation laïque : désacraliser les interdits culturels, expliquer à l'enfant leur nécessité, permettrait une réconciliation avec la culture exempte de névrose. 

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« Période ou raisonnements.

Or pour les dogmes religieux, les preuves fournies ne sauraient résister à l'examen de la raison.

Comment expliquer alors leur force de conviction ? Cela tient à leur nature psychologique : ce sont des illusions* auxquelles les hommes ont besoin de croire.

Car la fonction essentielle de la religion est de « rendre supportable la détresse humaine >> (III), en fournissant un rempart psychologique contre les dangers et les malheurs de la vie .

La croyance en une providence divine et en une vie après la mort protège les hommes contre les forces écrasantes de la nature et la cruauté du destin; l'espoir d'une justice future les console des souffrances infligées par la vie en société.

t la religion, une névrose Freud décèle un schéma infantile derrière la réponse religieuse à la détresse humaine, qui prolonge l'état de désaide* de l'enfant qu'il a été : l'homme réactive la figure paternelle, qui autrefois a satisfait son besoin de protection.

À travers l'idée de Dieu, il« s'est cramponné à un père, cette fois plus puissant » (VI).

L'ambivalence de la relation au père, aimé et admiré, craint et haï, se retrouve aussi dans la relation à Dieu, ce qui témoigne de l'enracinement de la religion dans le complexe d'Œdipe .

On peut alors voir dans la religion une forme de névrose collective : elle apaise l'angoisse générée par un conflit psychique inconscient du sujet, le dispensant de. »

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