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SIGMUND FREUD : TROIS ESSAIS SUR LA THEORIE DE LA SEXUALITE (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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Freud étudie le développement de la sexualité infantile et élabore sa théorie des trois stades: oral, anal et génital. Il affirme que la sexualité est à la source des problèmes psychologiques (névrose, perversion, etc.).
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« _ ___, I La notion de normalité ne peut pas s'appliquer - 1 à la vie sexuelle ·~[•]~· --- La sexualité procure à l'homme les plus intenses jouissances.

Les moyens de les obtenir n'obéissent à aucune règle.

Pervers est celui qui se soustrait à tout impératif moral.

On peut parler d'immoralité sexuelle.

Un être sain est un être sexuellement épanoui C e n' est pas parce qu 'un fé tichist e trou ­ ve plus de plaisir à jouir d'un objet qu e du corps qu ' il symbolise (par exem­ ple , un bas de soie repré­ sentant la femme) qu'il est anormal .

Ce qui comp­ te, c 'est que sa « perver­ sion » lui procure l a jouis­ sance sans pour autant 1 •Pricher le chestet6 est une lnclbdlon publique à le contre-neture.

M6prtser le vie sexuelle, le souiller par le notion d'•impuret6•, tel est 1e m11 p6ch6 con1re res­ prtt saint de ..

vie.• Friedrich NletDche, L'Antéchrist le conduire à nier autrui, le contraindre à n 'être que l 'objet muet d 'une satisfaction fon­ damentalem e nt égoïste.

Le coït génital n'est pas un cri­ tère de normalité L es nombr eux ex em­ ples que donnent l'an­ thropologue Jacques Ruf­ fié dans son livre Le Sexe et la mort confirment l'idée qu 'il n'existe pas de sexualité «normale ».

Toutes les «perversions » sexuelles que l'homme a pu imaginer existent dans le règne animal.

Il est absurde de parle r de «perversité » à propos d 'une génisse essayant de s'accoupler avec une autre génisse .

Il est plus juste de parler de moralité 1 mm oral est celu i qui ne respecte pas l'inté­ g rit é phys ique et morale de son part enaire sexuel.

La pédophilie est néces­ sairement immorale, puisqu 'elle t ouche des enfants, c'est-à-dire des êtres humains sans défen­ se et qui ne disposent pas encore d'une libre volon­ té.

Mais d'a utr es formes de sexua lité, jadis consi­ dérées comme dévian­ tes, peuvent être tenues pour morales pour autant qu'e lles soi ent pratiquées entre adult es consentants.

Il est normal que l'homme aspire aux plus amples satisfactions sexuelles .

Il est immoral que ses désirs le conduisent à nier autrui.

La sexualité humaine n'obéit à aucune norme.

Voilà qui la distingue de la sexualité animale.. »

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