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SOCRATE : Dialogues

Publié le 05/10/2012

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socrate

Socrate, fils d 'une sage-femme, tire, de la connaissance qu'il a du métier de sa mère, une image lumineuse. (...) Une femme enceinte porte en elle son enfant. Mais il faut qu 'elle en accouche. La chose ne se fera bien, dans la plupart des cas, que si une aide intervient. Il en est, des notions philosophiques qui doivent dominer la conduite humaine, exactement de même. On peut posséder chez soi un trésor sans savoir qu'il s'y trouve et sans en avoir l'usage. Tous nous possédons ainsi, d'une façon virtuelle, les idées en question. Il ne s'agit pour nous que d'en prendre conscience. Notre âme est grosse des vérités morales essentielles. Mais il lui faut un accoucheur.

socrate

« Socrate Outre Platon et Aris­ tophan e , un autr e h omm e no us a lai ss é d es écrits relatifs à Soc rat e et à sa phil o­ sophie.

Il s'a git de Dio gène Laër ce .

Mais celui- ci vécut plu s de six siè cles (vers 2 40 apr ès J.-C.) apr ès la mort de So ­ crat e e t son témoi­ gna ge est don c sou­ ve nt fo rt impr écis .

Xé nophon Le philosophie Accoucher les esprits L a pensée de Socrate nous est connue grâce principalement à Platon et à Xénophon.

Mais comme Platon , le plus célèbre des élèves de Socrate, a construit son œuvre à partir de dialogues avec son maître , il faut lire Platon pour découvrir Socrate.

A une époque où la production littéraire était abondante, Socrate, nous l ' avons dit, n'a rien écrit; il a dialogué .

Et il ne fut pas non plus un enseignant officiel, ni un fondateur d'école , ni un construc­ teur de doctrine.

n a plutôt laissé des interrogations sur les ques­ tions morales et les idées qui influent sur les comportements humains .

Il a donc laissé aussi une méthode d'interrogation, un art du dialogue ou d'"accoucher les esprits" (maïeutique) , visant à mettre son interlocuteur en contradiction avec lui-même, afin qu 'il découvre qu'il ne sait pas et qu'une définition surgisse éventuellement de cette contradiction.

Co nnais -to i to i- m êm e S ocrate fit sienne cette devise inscrite sur le temple de Delphes .

Mais cette phrase n'est pas un encouragement à l'introspection , ni même le fait de con naître ses qualités et ses défauts.

Le "connais-toi toi-même" est une invitation à s'inter­ roger sur la condition humaine .

Face à la connaissance ency­ clopédique et scientifique (connaissance de l'extériorité), Socrate se demande à quoi elle peut être utilisée et quelles sont ses limites.

Dans tous les sujets qui lui sont accessibles , l'homme doit chercher le vrai .

Mais qu'est-ce qui empêc he l'homme d 'y parvenir? Le fait qu'il ne sait pas qu 'il est igno­ rant.

Il faut donc commencer par l ui faire découvrir cette igno­ rance , fonction de la maïeutique .

Se connaître soi-même ("je ne sais qu'une chose , c 'est que je ne sais rien") , c'est savoir ce qui est utile et pos sible, afin de répondre à une préoccupation ma­ jeure : la recherche du bonheur.

"Connais-toi toi-même", c'est en réalité "sois sage"; la connaissance de soi-même n'a en effet de valeur que si elle dépasse l'individu et permet de méditer su r l'âme et sur le bien .

Cette préoccupation, Socrate l'exprima dans son dialogue sur l'immortalité , peu avant de boire la ciguë.

Par cette démarche , il donne la prim auté à la con science individuelle face aux pouvoirs et à la démagogie .. »

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