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TABLEAUX DU PASSÉ ALLEMAND (résumé et analyse)

Publié le 08/02/2016

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TABLEAUX DU PASSÉ ALLEMAND 

 

 

 

 Œuvre historique de Gustav Freytag (1816-1896), publiée de 1859 à 1867. Cet ouvrage a contribué dans une large mesure à promouvoir le mouvement de la « Kulturgeschichte » ; comme l’indique son titre, c’est une série de tableaux historiques retraçant le développement de la vie sociale et spirituelle (non politique) du peuple allemand, depuis l’époque du premier contact avec les Romains jusqu’à la moitié du xixe siècle. Chaque chapitre, ou presque, contient un document : fragment de légendes, de chroniques, de mémoires, de lettres, etc., ce qui concrétise le récit et met le lecteur en contact direct avec le passé. L’importance du livre tient pour beaucoup à la position politique prise par son auteur. Freytag en effet se jeta dans l’action aussitôt après 1848, en adhérant au parti libéral-nationaliste dont il devint le chef. On sait que la révolution de Février avait attiré l’attention sur les classes deshéritées qui,

« Le droit à l'information a des limit es La liberté n'est pas le pouvoir de tout dire.

Il y a des limites à la transparence de l'information.

Ces limites peuvent être d'ordre moral, juridique ou politique.

es tnute!li mora es sont du domaine de la sphère privée de u journaliste de dé­ terminer en cons­ cience où s'arrête l'in­ f o rm ati on e t o ù c o m­ mence l'atteint e à la v ie pri vée des per­ sonn es.

Le journaliste «Définir la liberté de la pres­ se comme la liberté de dire et d'écrire ce que l'on veut (.

..

), c 'est en être resté au stade de la pensée gros­ sière et inculte : ..

• Friedrich Hegel n'a plus à dire la vérité , toute la vérité, dès lors que celle-ci n 'est plus de l'information , mais qu 'elle sert à satisfaire le voyeurisme.

e!li nnt es JUr diques sont détt>r ans un pays libre , le droit protège les personnes , les libertés reconnues par la loi .

L e journaliste, qui est lui­ mê m e un citoyen, doit se so um ettre à la loi et a u dr oit.

Il ne peut donc pas toujours dire la vérité si celle-ci viole délibérément la vie pri­ vée, le secret profes­ sionnel, les règles ré­ gissant la vie des entre­ prises, la vie économique (protection des brevets , respect de la libre concurrence, etc.); il en va de même si la vérité révélée risque d'inciter à la haine, à la violence, au meurtre .

es tmi CS polilÏlJues sont détermince'>.

par a vérité de l'infor­ mation , dans certains cas (qui ne sont pas tou­ jours faciles à détermi­ ner), peut contredire les intérêts de la nation , de l'État et donc des citoyens eux-mêmes.

Il est des se­ crets d'État que le jour­ naliste , même s'il en est informé , se doit de ne pas révéler pour des rai­ sons stratégiques, di­ plomatiques, écono­ miques.

Quand la raison d'État prime sur la trans­ parence de l'informa­ tion, le devoir du citoyen­ journaliste est de sacri­ fier la véri t é au no m d es intérêts n a tion aux.

Qu'un journa liste dise toujours l a vérité o u la déforme, dans les deux cas, son pouvoir peut représenter une menace pour la l iberté, dès lors qu'il sert une autre cause que l'information .. »

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