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HUMAIN TROP HUMAIN du philosophe allemand Friedrich Nietzsche (résumé et analyse)

Publié le 16/02/2016

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nietzsche

et de son exaltation du mépris de soi. Quant à leur origine, les religions découlent d’une part d’une fausse interprétation de la nature, de l’autre du besoin, propre à toute morale ascétique, d’exalter une part de soi en tant que partie intégrante de Dieu, parallèlement à un abaissement et une « satanisation » de l’autre face de sa personnalité.

 

La quatrième partie « De l’âme des artistes et des écrivains », entend surtout définir les caractères essentielles de l’art, qui doit, dans ses productions, présenter les caractères d’une immédiate et soudaine révélation, alors qu’en réalité il suppose une patients et complexe élaboration logique et critique. Quant à la fonction essentielle de l’art, Nietzsche la voit dans sa force d’élévation en tant qu’initiation au sentiment de l’innocence du devenir. 

 « des arriérés dont le cerveau, par suite de tous les accidents possibles au cours de l’hérédité, n’a pas subi une série de transformations assez délicates et multiples » (Aph. 43) ; la méchanceté est rare, et même, n’existe pas. Le mensonge lui-même n’a aucune signification morale, puisque dire la vérité n’a d’autre raison que la commodité, le mensonge exigeant imagination et mémoire : un enfant qui grandit dans une atmosphère familiale compliquée, apprendra naturellement à mentir, et en toute innocence. Un principe absolu et transcendant n’est donc pas nécessaire à l’explication des soi-disant valeurs morales : par exemple, une armée valeureuse convaincue de l’excellence de la cause qu’elle défend. En général, la morale est une « auto-décomposition >• ; il est impossible d’être altruiste ; si une mère par exemple se sacrifie pour son enfant, c’est qu’elle porte son fils « en elle-même ».

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