THOMAS HOBBES : DE LA NATURE HUMAINE (Résumé & Analyse)

« L'homme, par le langage , s'élêve au-dessus du désir -~[·]~1 Ce qui fait la spécificité de l'homme, et émancipe sa constitution mentale de celle de l'animal, c'est une puissance tout à fait particulière: la capacité d'utiliser des marques, ce qui donnera naissance au langage.

••L'homme est en droit de se placer au­ dessus des bêtes» 1 'animal a, quelque­ L fois, la prévoyance de cacher des restes de nou rriture, mais oublie le lieu où il les a cachés, et, par là, n'en tire aucun parti quand il est affamé.

L'homme sait rem é­ dier à ce défaut en pla­ çant des marqu es visibles qui permettent la mémoire.

Et, au fur e t à mesure de la com­ plexification des rela­ tions interhumaines, cette puissance de mar­ quer se transformera en puissance de parler.

La parole sort l'homme de l'animalité L a parole modifie de fond en comble la constitution menta l e et affective de l'homme en t&nllelllnglge,lriy ....

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orga­ nilellon poiHique.• 'T'tlclll* Hobbea, De ta Ntll:unl humaine l'arrachant à la condi­ tion animale et en fai ­ sant de lui un être pour lequel la scien ce, la ju stice ou la loi ont un s e n s.

Sans la parole, «il n'y aurait pas eu parmi les hommes plus de République , de so­ ciété, de contrat et de paix que parmi les lions, les ours et les loups» (Le Léviathan).

Le langage rend possible la raison L à où il y a langage , on pe ut distinguer le vrai du faux , le sensé de l'absurd e.

Si l'on définit rigoureuse ­ ment les mo ts et les règles de l'emploi des signes, on peut poser des conclusions rigoureuses.

Ainsi le langage rend possibles les contrats, l'État, tous les artifices humains dont traite la philosophie politique.

Le langage, ou plus précisément la puissance qui lui donne naissance , permet de parfaitement distinguer la nature humaine du reste de la nature .

L'homme n'est pas que désir , il est aussi parole et en e ll e se trouve le fondement de la politique.. »