Un coup de dés jamais n'abolira le hasard

« EXTRAITS Le texte oscille d'un bord à l'autre comme un navire SOIT que blanchi l'Abîme étale furieux sous une inclinaison ' • /' 1 J'.~ :.

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------- plane désespérément d'aile la sienne par *** avance retombée d'un mal à dresser le vol et couvrant les jaillissements coupant au ras les bonds très à l'intérieur résume l'ombre enfouie dans la profondeur par cette voile alternative jusqu' adapter à l'envergure · sa béante profondeur en tant que la coque d'un bâtiment penché de l'un ou l'autre bord Les sens de lecture, horizontale ou verticale, se multiplient surgi inférant LEMAÎTRE hors d'anciens calculs où la manœuvre avec l'âge oubliée jadis il empoignait la barre à se s pieds de cette conflagration de l'horizon unanime que se prépare s'agite et mêle · au poing qui l'étreindrait un destin et les vents comme on menace être un autre l'unique Nombre qui ne peut pas Esprit NOTES DE L'ÉDITEUR «Mallarmé m'ayant lu le plus uniment du monde son Coup de dés, comme simple préparation à une plus grande surprise, me fit enfin voir le dispositif.

Il me sembla de voir la figure d'une pensée, pour la pre­ mière fois placée dans notre espace ...

Ici, véritablement, l'étendue parlait, songeait, enfantait des formes temporelles.

L'attente, le doute, la concentration étaient " choses visibles ".

Ma vue avait affaire à des silences qui auraient pris corps ...

» Paul Valéry, Variété II, Gallimard, 1930.

pour le jeter dans la tempête en reployer la division et passer fier hésite cadavre par le bras écarté du secret qu'il détient « Un coup de dés est né d'une entente nouvelle de l'espace littéraire, tel que puissent s'y engendrer, par des rapports nouveaux de mouvement, des relations nouvelles de compréhension.

Mallarmé a toujours eu conscience de ce fait, méconnu jusqu'à lui et peut-être après lui, que la langue était un système de relations spatiales infiniment complexes dont ni l'espace géométrique ordinaire, ni l'espace de la vie pratique ne nous permettent de ressaisir l'originalité.

»Maurice Blanchot, Le Livre à venir, Gallimard, 1959.

« Le Coup de dés, on le sait, est en effet une seule phrase : Un coup de dés jamais n'abolira le hasard, soumise à une dissémination et à une désintégration atomique, à une effervescence incessante, et la" phrase" , donc, que nous ne connaissons qu'en surface, nous est ainsi donnée comme l'organisme le plus complexe, comme le résumé final de toute complexité ...

» Philippe Sollers, L' Écriture et l'expérience des limites, Éditions du Seuil, 1968.

1 co ll.

V io llet 2, 3, 4 grav ures de Jean Leco ultre, éd.

E.

Engelberts, Genève, 197 5 / D .R .

MALLARMÉ02. »